Interventions sur "maladie"

17 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Bagarry :

Pourtant, la vaccination est un sujet de mémoire, de mémoire immunitaire. Et je fais le voeu que la nouvelle obligation vaccinale relègue ces jolis substantifs et la description des dégâts dont ils sont responsables dans les livres d'histoire. Je fais aussi le voeu que notre pays prenne sa part de responsabilité dans la disparition de ces maladies dans le monde. L'obligation prévue est un premier pas car nous contribuerons à empêcher leur propagation. Il faudra toutefois aller au-delà et aider, bien sûr, les populations les plus pauvres à accéder à ces vaccins. Nous pourrons être fiers d'avoir participé à cette mesure de santé publique, mesure de prévention et acte altruiste car, je le rappelle, la vaccination est une mesure de prévention...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

J'aimerais être intimement convaincu, en tant que père, de la nécessité d'une telle mesure. Est-il vraiment nécessaire, au regard des maladies concernées, de porter le nombre de vaccins obligatoires de trois à onze ? Je n'en sais rien. Quels sont les effets indésirables ? Je n'en sais rien. Quel est le rôle des adjuvants ? Je n'en sais rien. Sur toutes ces graves questions de santé publique, nous n'avons eu aucun vrai débat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Face à de nombreuses maladies, nous avons la chance de disposer de vaccins efficaces, et nous savons combien ils ont été utiles, au cours de notre histoire, pour éradiquer des fléaux qui volaient des vies. Notre pays se doit donc de mener une politique vaccinale forte, nous permettant, à partir des avancées de la recherche, de faire face aux défis sanitaires de notre temps. Il y a une confiance à restaurer, et cette mesure n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean François Mbaye :

Pour atteindre ce but, l'OMS – l'Organisation mondiale de la santé – nous conseille de parvenir à une couverture vaccinale de 80 % de la population. Si cet objectif était atteint, on pourrait vaincre beaucoup de maladies qui reviennent. N'avons-nous pas déjà réussi à vaincre la variole ? Si, en 1976, grâce à une obligation vaccinale, madame Fiat ! Chers collègues, les premiers à souffrir de ne pas être protégés contre une maladie, ce ne sont pas ceux qui ont les moyens de payer les soins, mais les plus fragiles, qui, faute de protection, se retrouvent à la merci des circonstances. L'extension de l'obligation va...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Granjus :

La vaccination est un acte simple de prévention, la meilleure façon de se prémunir des maladies infectieuses potentiellement dangereuses. La vaccination est l'un des plus grands progrès de l'humanité. C'est un acte de solidarité, qui permet d'améliorer le niveau de santé de toute une population et de protéger les plus fragiles. Ce n'est pas parce que les maladies ont presque disparu de notre pays qu'il faut arrêter la vaccination et qu'il n'y a plus de risque. Prenons le cas de la rougeol...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Oui, ce vaccin a été utile pour notre pays, mais il coûtait 7 euros alors qu'il vaut maintenant débourser 43 euros, 100 euros ou beaucoup plus encore. La vraie raison consiste à se demander pourquoi on va vacciner des nourrissons contre l'hépatite B, alors que l'on sait très bien que cette maladie se transmet par des relations sexuelles ou par le sang et que, si l'on vaccine trop tôt les nourrissons contre l'hépatite B, la protection ne sera pas suffisante à l'âge où ils en auront justement besoin, en cas de pratiques à risque. Comme l'a très bien dit Mme Brocard, il ne s'agit pas de savoir si l'on est pour ou contre la vaccination, mais de savoir si une mesure obligatoire absolument scan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

...cer dès le plus jeune âge, comme beaucoup de choses d'ailleurs. J'en viens à la question de la vaccination. Cela me permettra d'aller plus vite lorsque je défendrai l'amendement no 895, qui prévoit la réalisation et la publication d'une étude d'impact annuelle, afin que les Français puissent s'assurer que la couverture vaccinale s'améliore et que l'objectif de 95 % nécessaire à l'éradication des maladies traitées par ces vaccins soit atteint.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...collègues qui s'interrogent sur l'information des citoyens. Les conclusions de cette concertation, qui s'est tenue durant toute l'année 2016, convergent avec l'article 34 du PLFSS : il s'agit à la fois de rétablir la confiance et d'améliorer la couverture vaccinale. Nous sommes confrontés à un double défi. Le premier défi est sanitaire : il s'agit d'empêcher la résurgence d'un certain nombre de maladies que l'on pensait éradiquées mais qui réapparaissent, avec des risques pour soi-même et surtout pour les autres. Le second défi me paraît tout aussi grand dans une société gagnée par la « post-vérité » : c'est le rapport des citoyens à la science. Nous sommes à une époque où le scepticisme et la peur, quand il ne s'agit pas du complotisme, agitent nos concitoyens. Dans cet hémicycle, nous aurion...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Comme élu local et comme père de famille, j'ai été confronté, il y a une dizaine d'années, à Dieppe, en Seine-Maritime, à une situation d'hyperendémie d'infections invasives à méningocoques qui a provoqué des peurs légitimes et même des décès dans l'ensemble du département. Cela nous avait conduits à mettre en place, dans l'urgence, un plan vaccinal spécifique contre cette maladie, qui a justifié la prise de responsabilités importantes par l'ensemble des acteurs de la chaîne. Je tire de cette expérience trois enseignements. Un, il faut veiller particulièrement à la disponibilité des vaccins. Deux, la mise en place de politiques publiques vaccinales est un principe auquel nous sommes profondément attachés. Trois, la confiance indispensable que nos concitoyens doivent avoir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

Le PLFSS étant examiné selon la procédure accélérée, les dispositions qui n'affectent pas significativement l'équilibre financier des régimes obligatoires et dépourvus de lien direct avec l'objet exclusivement financier du PLFSS sont considérées comme des cavaliers sociaux et systématiquement censurées. Or l'article 34 rend huit vaccins obligatoires, pour un coût à la charge de l'assurance maladie estimé par le Gouvernement à 12 millions d'euros. Cette somme affecte-t-elle l'équilibre financier des régimes obligatoires, eu égard au montant total des dépenses de santé, 200 milliards d'euros ? Je ne le pense pas. Par ailleurs, cet article modifie les conditions d'acceptation d'un enfant en crèche ou à l'école. Quel est le rapport avec le financement de la Sécurité sociale ? Selon moi, il n'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...u'une société guidée par l'émotion remette en question tout l'édifice de la vaccination. Dans ce débat intéressant, il a été fait référence à l'éradication de la variole, sous l'effet des campagnes de vaccination mondiales. Or, il y a quarante ans, lorsque la variole a disparu de la surface du globe, les enquêtes d'opinion réalisées en France ont montré que l'arrêt de la vaccination contre cette maladie, conséquence de sa disparition, avait réduit la confiance globale de la population dans l'ensemble des vaccins proposés jusqu'alors. La confiance est donc fragile. Mais elle est absolument indispensable, et personne ne prétend qu'il suffira d'obliger les parents à faire vacciner leurs enfants pour que nous ayons soudainement toutes et tous une confiance absolue dans la vaccination. La confiance ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

Résumons la situation : on veut empêcher les enfants à qui l'on n'aurait pas administré leurs onze vaccins de mettre un pied à l'école. Les récalcitrants seront déscolarisés. Est-ce à dire qu'ils ne transmettront pas la maladie aux enfants avec lesquels ils seront immanquablement en contact, dans les squares, au « MacDo », au supermarché ou à leur club de sport ? Quant aux enfants qui auront le droit d'entrer dans l'école parce qu'ils auront été vaccinés, seront-ils pour autant protégés alors que leurs enseignants, les personnels de cantine, les animateurs, ne sont pas soumis à cette obligation des onze vaccins ? Le pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

On nous dit que, si l'on n'agit pas vite, on comptera bientôt les morts de ces maladies infectieuses. On nous dit encore, jouant sur l'émotion, qu'une personne non vaccinée est morte cette année de la rougeole – c'est terrible, en effet, mais alors, pourquoi débattons-nous ? Nous devrions en effet voter les yeux fermés. Comme vous tous, j'aimerais que l'on en revienne à la raison et que l'on ne se laisse plus guider par l'émotion. La plupart des vaccins que l'on nous propose de re...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...eurologue, je pourrais vous en parler – , il y a beaucoup de choses dont on ignore l'origine. Il faut toujours être modeste en médecine. Les recommandations qui sont faites à un moment donné peuvent s'avérer dix ans plus tard être à l'opposé de ce qu'il fallait faire. En matière de vaccination, je vous rassure, il n'est pas nécessaire d'attendre dix ans car on vaccine depuis un siècle contre les maladies pour lesquelles nous proposons la vaccination systématique. Depuis un siècle aussi, on utilise des adjuvants aluminiques. On dispose du recul suffisant pour savoir que la vaccination est une bonne chose, et qu'elle présente un risque moindre par rapport aux bénéfices attendus. En tout état de cause, il faut développer la recherche pour accompagner les personnes et leur apporter une réponse. S'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrahim Hammouche :

...ce pour eux-mêmes et pour les autres. C'est un engagement de responsabilité, individuelle et collective. De fait, sur le plan de la santé publique, nous devons encore fournir un effort pour protéger durablement et efficacement la population. La rougeole, comme la variole, auraient dû être éradiquées mais elles sont loin de disparaître. On constate des pics épidémiologiques parfois dramatiques de maladies infectieuses, telle la coqueluche, chez les adultes, ou la rougeole, chez les enfants. Le groupe MODEM partage donc l'orientation de notre ministre consistant à mettre l'accent, de manière générale, sur la prévention et, plus particulièrement, sur la vaccination. Il est temps d'agir, vite et de manière collective, en informant et en expliquant. C'est un devoir de pédagogie éclairée et d'informa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

...onc votre volonté de le rendre obligatoire. Compte tenu des fausses informations qui circulent sur internet, on peut comprendre que les Français, parfois, doutent de l'intérêt de cette mesure. Il n'en reste pas moins justifié de rendre la vaccination obligatoire, de façon à ce que l'on puisse au moins atteindre, dans notre pays, le taux de vaccination de 95 %, qui est nécessaire pour éradiquer la maladie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk :

Il y en aura bientôt un, et il est important de souligner que l'on meurt encore de cette maladie que l'on qualifiait de moyenâgeuse. Chers collègues, j'aimerais que nous dépassions les clivages et que nous fassions de l'article 34 une victoire commune, transpartisane, contre les maladies et pour la vie, …