Interventions sur "brexit"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...ation abracadabrantesque créée par la gestion désastreuse de la décision de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne, prise par référendum en juin 2016. La Première ministre britannique, Theresa May, ayant échoué à trois reprises à faire valider par sa majorité parlementaire l'accord peu reluisant conclu avec les représentants et représentantes des vingt-sept autres États membres, la date du Brexit, initialement prévue le 29 mars, a dû être repoussée, d'abord au 12 avril, puis au 31 octobre. Le Conseil européen du 10 avril a finalement permis un report flexible : si Theresa May parvient à faire ratifier le traité de retrait avant la fin octobre, le Brexit serait effectif le premier jour du mois suivant la ratification. Si le Royaume-Uni est toujours membre de l'Union au moment des européenn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...rope ne soit effective, le Royaume-Uni avait décidé d'ouvrir immédiatement ses frontières aux ressortissants de ces pays, avec l'ambition de disposer d'une main-d'oeuvre relativement qualifiée mais peu exigeante en matière de rémunération et de conditions de travail. C'est là encore un modèle pour Emmanuel Macron, semble-t-il. Tout cela a des conséquences sociales, économiques et politiques : le Brexit est la revanche politique des classes populaires. En novembre de l'année dernière, Philip Alston, rapporteur spécial des Nations Unies chargé des questions d'extrême pauvreté et de droits humains, rendait public un rapport d'une vingtaine de pages sur la forte augmentation des inégalités sociales en Grande-Bretagne. Voici le tableau saisissant qu'il dresse d'une situation qui n'a rien à envier à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...x est pauvre au Royaume-Uni : ce n'est pas seulement un déshonneur, c'est une calamité sociale et un désastre économique. » Voilà les références d'Emmanuel Macron et les influences qui ont participé à la construction de l'Union européenne telle qu'on la connaît. D'immenses richesses face à une pauvreté extrême : c'est l'un des principaux clivages qui a structuré le vote britannique en faveur du Brexit. Ce vote de classe a en effet vu les perdants et perdantes de la mondialisation financière, les populations les plus éloignées des centres-villes, les plus âgées, les plus pauvres opter pour la sortie, tandis que les catégories socioprofessionnelles les plus aisées, urbaines, choisissaient de rester dans une Union taillée sur mesure pour leur bénéfice quasi exclusif, et ce de leur propre aveu. C...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...la "vision". » Je dirais même plus : le pire c'est quand ils s'essaient au « projet ». Sainte Commission européenne, préservez-nous des « projets » ! Les gouvernements par les ratios qui étouffent les peuples dans le carcan de l'austérité ont créé les conditions de la désunion, de l'opposition des peuples, des salariés les uns aux autres et du rejet européen comme ils s'est exprimé au travers du Brexit. « It's the economy, stupid ! » proclament-ils, à l'instar d'un Bill Clinton, qui fut précisément l'un des fondateurs du courant de la funeste « troisième voie », autre source majeure d'inspiration du macronisme qui réussit l'exploit tant vanté par Marx d'être « en même temps » une farce et une tragédie historique. Non, imbécile, ce n'est pas l'économie, mais la politique, toujours la politique,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Leur Parlement, un peu à l'image de la France mais d'une manière beaucoup plus respectueuse de la démocratie, s'est ensuite divisé en plusieurs groupes dont certains – un, au moins – jugent qu'il faudrait annuler le Brexit. Voilà le résultat annoncé : un triomphe du UKIP – et de ce brillant polémiste qu'est M. Farage – vers lequel semble se tourner la majorité écrasante de ce secteur de l'opinion plutôt que vers n'importe quel autre parti de la droite conservatrice. Autrement dit, la catastrophe continue !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Lescure :

Il est toujours possible de tenter une réécriture de l'histoire mais le fait est, vous l'avez dit, que les Anglais ont voté voilà maintenant deux ans en faveur du Brexit. Ils se sont ensuite rendu compte que ce n'était pas chose facile et, vous avez raison, le Parlement est aujourd'hui divisé comme jamais. Contrairement à ce que vous suggérez, je me garderai bien de refaire voter le peuple britannique mais j'imagine que, dans ce cas-là, il se montrerait à nouveau très divisé. La réalité est là, il faut vivre avec. Pour une fois, madame Obono, je serai d'accord ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

Si j'entends la question de M. Mélenchon sur la raison du Brexit, je ne crois pas que la lecture marxiste de Mme Obono soit la bonne réponse.