Interventions sur "émission"

13 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Serville :

...uffement climatique provoque un vieillissement prématuré des arbres, tandis que les activités humaines, en particulier agricoles et minières illégales – j'insiste sur ces deux qualificatifs – , sont responsables de la perte annuelle d'une surface de forêt amazonienne équivalente à la Belgique. La situation est critique, puisque le stockage net a déjà diminué de moitié. En outre, depuis 2014, les émissions fossiles en Amérique du Sud sont supérieures à ce dernier. À cet égard, les récentes déclarations du président brésilien Jair Bolsonaro et de sa ministre de l'agriculture ne sont pas de nature à nous rassurer. En Amazonie française, c'est-à-dire en Guyane, l'orpaillage illégal n'en finit pas de ravager la forêt tout en mettant en péril les populations locales – 15 000 garimpeiros déboisent, pol...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

... Nous voilà rassurés ! Trêve de plaisanterie. En juin 2017, Emmanuel Macron déclarait : « Le changement climatique est l'un des plus grands défis de notre temps. [… ] Peu importe où nous vivons, nous partageons la même responsabilité : rendre à notre planète sa grandeur ». Un discours qui avait dû séduire Nicolas Hulot, ministre de l'environnement de l'époque, qui, faisant preuve de lucidité, a démissionné un an plus tard avec ces mots : « J'espère que M. Macron tirera les leçons de ma démission. J'espère que ce geste sera utile, pour que chacun se pose la question de sa responsabilité. » Depuis, les élections européennes sont passées par là et, avec elles, les 13,47 % de voix obtenues par la liste écologiste – un vote très convoité qu'il faut bien satisfaire. Quelles sont donc les mesures concr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Le Feur :

...t su mener des auditions de qualité et un véritable travail collégial lors des débats en commission. Dans la continuité du plan climat de 2017, de la programmation pluriannuelle de l'énergie ou encore de la loi d'orientation des mobilités, ce texte vient rappeler, alors que nous subissons de plein fouet cette semaine les effets du dérèglement climatique, nos ambitions en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre ainsi que dans la lutte contre les changements climatiques. Nous connaissons l'urgence à agir et il est plus que nécessaire aujourd'hui de faire des choix politiques concrets et pragmatiques, qui nous permettront, dans un futur proche, d'atteindre nos objectifs. C'est dans cette perspective que je salue notamment dans ce texte : l'inscription des objectifs de neutralité...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

...gaz à effet de serre et, d'autre part, la lutte contre la pollution de l'air et la réduction des polluants atmosphériques. Depuis une trentaine d'années, tous les gouvernants ont fait les mêmes erreurs, en n'agissant pas en même temps sur les gaz à effet de serre et les polluants atmosphériques ; ils ont pris des mesures tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre, favorisant ainsi, par exemple, les émissions de particules fines ou de Nox – oxydes d'azote. Pourtant, les recherches scientifiques ont démontré, et c'est l'objet de mon combat depuis dix ans, qu'il fallait prendre en compte l'élévation des températures et l'ensemble des polluants de l'air – CO2, particules fines, Nox, ozone, dont nous parlons depuis trois jours, mais aussi hydrocarbures aromatiques polycycliques, ou HAP. Le Haut Conseil ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

... législatif. Le fait que la majorité et le Gouvernement soient contraints de présenter un projet de loi devant le Parlement atteste cette évolution. Nous connaissons les changements qui sont intervenus. On a ainsi repoussé de 2025 à 2035 la date à laquelle la part du nucléaire dans le mix énergétique devrait être ramenée à 50 %. Comme Julien Aubert l'a très bien expliqué, la baisse provisoire des émissions de CO2 s'expliquait par le fait qu'on avait moins besoin de chauffage. Il n'y a pas de débat entre ceux qui seraient favorables à la concurrence et ceux qui y seraient opposés. C'est le coût de l'énergie pour les particuliers qui nous importe à toutes et tous. Nous ne voulons pas que le coût de l'énergie, au sens large, explose pour les particuliers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Duvergé :

...lus que nécessaire de s'assurer que nous nous donnons, en 2019, les moyens de nos ambitions. Nous devrons être particulièrement vigilants sur le développement des nouvelles énergies : je pense à l'hydrogène, qui peut offrir une solution pour l'électrification des transports, ou encore au biogaz, qui présente de nombreux avantages, comme la valorisation de nos déchets et une forte réduction de nos émissions de gaz à effet de serre. Car la politique de l'énergie est naturellement une politique en faveur de la transition énergétique. L'article 34 de la Constitution dispose que les règles concernant la préservation de l'environnement, qui est l'objectif principal de la programmation de l'énergie, sont obligatoirement fixées par la loi. Il semble donc évident, pour le groupe MODEM et apparentés, que l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

... que le groupe Socialistes et apparentés ne pourrait se satisfaire d'un texte qui, s'il adaptait utilement notre stratégie et nos objectifs énergétiques, prévoyait peu de modalités pratiques pour leur mise en oeuvre. Certes, je vous l'accorde, l'article 3 évoque les conditions d'une fermeture des quatre dernières centrales à charbon, conséquence de l'imposition d'un mécanisme de plafonnement des émissions. Mais si telle était bien votre volonté, pourquoi ne pas avoir simplement proposé l'interdiction définitive d'utiliser le charbon pour produire de l'électricité dans notre pays ? Cela aurait été plus simple et plus clair. Nous porterons un amendement en ce sens, qui proposera également la fin de l'utilisation de fioul lourd pour la production d'électricité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

...sur une définition. Dès lors, pourquoi vouloir être le premier pays d'Europe à l'inscrire dans la loi ? L'effet « premier de la classe », avec toute la fierté qu'il confère à l'adoption d'une définition, sans étude d'impact, peut avoir des conséquences négatives sur notre économie. Par ailleurs, le projet de loi acte la fin du fonctionnement des centrales à charbon, qui représentent un tiers des émissions de gaz à effet de serre du secteur énergétique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

... gouvernement – et des gouvernements précédents, reconnaissons-le – et l'appelle à revoir sa politique de lutte contre le réchauffement climatique, notamment en plaçant l'écologie au coeur des politiques publiques. Certes, l'article 1er du texte fixe des objectifs plus ambitieux que ceux précédemment retenus en matière de réduction des gaz à effet de serre. Nous saluons la volonté de diviser les émissions par un facteur supérieur ou égal à six afin d'atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050. Il faut toutefois évaluer notre potentiel de captation des émissions anthropiques. Plus généralement, il faut aussi réfléchir au remplacement de l'indicateur des émissions carbone par celui de l'empreinte carbone. Il est toujours bon – je m'adresse à notre collègue Julien Aubert, qui a disparu – …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

… de mesurer les émissions de carbone, mais n'oublions jamais que mesurer la véritable empreinte carbone de la sixième puissance économique mondiale suppose de tenir compte de ce que nous importons. Par ailleurs, l'article 1er prend acte du report à 2035 de la réduction à 50 % de l'énergie nucléaire dans notre mix énergétique. Monsieur le ministre d'État, nous avons pris note de vos arguments selon lesquels il n'était pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...ue vous vous réjouissiez de l'inscription dans la loi d'une proposition que nous avions faite il y a plus d'un mois, relayant ainsi une demande du mouvement des jeunes pour le climat. Vous nous avez donc rejoints sur les mots, mais aucune trace d'une politique ambitieuse de planification écologique. Sans mesures supplémentaires, la France sera onze points en-deçà de son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030. Des objectifs, des mots, des postures : voilà à quoi se résume votre politique climatique. Les associations engagées dans la bataille écologique vous appellent à l'action et à la réalisation des ambitions que vous prétendez avoir ; les fonctionnaires de votre ministère également. Mais vous n'entendez rien ni personne. Cette loi dit au moins autant par ce qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

Le projet de loi propose de substituer à l'objectif de division par quatre des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050 celui de la neutralité carbone à cette même échéance. Le travail en commission a permis de définir précisément cet objectif, que nous approuvons. Cela étant, il ne doit pas occulter la réduction impérative de moitié des consommations d'énergie d'ici à 2050, qui doit être, à nos yeux, la priorité. En matière énergétique, c'est la consommation d'énergie primai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarjolaine Meynier-Millefert :

... de justice sociale ; c'est l'une de ces mesures qui libèrent et offrent des opportunités aux plus modestes de nos concitoyens. Car on n'est pas vraiment libre quand on ne sait pas comment payer sa facture de chauffage ! Cette urgence est aussi environnementale. Le secteur du bâtiment représente près de la moitié de l'énergie finale consommée en France ; il est à l'origine de près d'un quart des émissions de gaz à effet de serre. Si nous voulons effectivement atteindre la neutralité carbone en 2050 – et je crois qu'il s'agit là d'une ambition partagée par tous les parlementaires, quelle que soit leur appartenance politique – , alors nous devons nous montrer ambitieux dans les moyens que nous consacrerons à la rénovation énergétique des bâtiments. Aujourd'hui, nous hésitons sur la bonne manière d...