Interventions sur "équipement"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Gaillard, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

... aux besoins immédiats, de faire les choix appropriés et d'engager des efforts à poursuivre pour la préparation de l'avenir. La ligne du budget de la défense pour 2018 est bien celle-là. Les efforts budgétaires se traduisent par des augmentations de crédits significatives dans des domaines tout aussi cruciaux les uns que les autres : l'entretien programmé du matériel, la protection du soldat, les équipements, les infrastructures de défense intimement liées aux programmes d'armement, à la protection des bases et à la condition de vie militaire. Dans ces domaines, les besoins sont très forts et urgents. Les crédits des deux programmes faisant l'objet de mon rapport spécial sont en hausse. Sur le programme 178, qui recouvre l'entraînement et l'engagement opérationnel des forces ainsi que le maintien ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Lardet, rapporteure pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées :

...sse des crédits en 2018, la trajectoire fixée lors de la précédente législature est respectée et la moyenne annuelle des crédits consacrés aux études amont aura bien été de 730 millions d'euros au cours des cinq dernières années. Comme le souligne la revue stratégique, les études amont, qui concentrent à elles seules la moitié des ressources du programme, sont la pierre angulaire de l'avenir de l'équipement de nos forces, donc de leur efficacité opérationnelle, et de celui de nos industries de défense. Or, je ne crains pas de le dire, l'effort actuel est très insuffisant et il faudra, à terme, consacrer au moins 1 milliard d'euros aux études amont, ce que la future loi de programmation devrait confirmer. Nous sommes aujourd'hui face à un défi technologique que nous avons l'obligation de relever. Le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées :

...'un instrument d'allocation de crédits : c'est une marque de la reconnaissance de la Nation et de l'attention que nous portons à leur protection. Nous pouvons, à cet égard, être fiers de ce budget, qui marque une première étape vers la concrétisation de l'engagement présidentiel de porter l'effort de défense à 2 % du PIB. L'ensemble des dépenses pour l'armée de terre, crédits de personnels et d'équipements inclus, augmentent de 5,4 % par rapport à 2017, pour atteindre 8,5 milliards d'euros. Ce budget est donc parfaitement conforme à la programmation militaire en vigueur, réorientée après les attentats de 2015 pour planifier la remontée en puissance de l'armée de terre. Cette remontée en puissance, dans un premier temps, a porté pour l'essentiel sur les effectifs avec, comme mesure emblématique, l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Marilossian, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées :

...troit d'Ormuz, détroit de Bab-el-Mandeb, golfe de Guinée, canal du Mozambique, mer de Chine, Nouvelle-Calédonie ou océan Pacifique. Nous devons faire face à des menaces multipolaires de toutes natures : pêches illégales et destructrices, trafics de drogue, déni d'accès et bien sûr terrorisme. Or nous avons connu pendant les quinze dernières années une baisse régulière des moyens en effectifs, en équipements et en maintenance, consacrés aux missions de la marine. Un constat lucide peut être dressé : l'ensemble des bâtiments et des effectifs sont en suractivité, bien au-delà du contrat opérationnel qui leur avait été fixé. La vétusté inquiétante de nombreux navires met en danger les équipages, menace les missions et augmente les coûts de maintenance. Des insuffisances capacitaires fragilisent nos opé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le président de la commission de la défense, mes chers collègues, j'ai l'honneur d'avoir été désigné rapporteur pour avis des crédits inscrits au PLF au titre de l'équipement des forces et de la dissuasion. J'ai conduit ces travaux en étroite association avec mes collègues Guillaume Gouffier-Cha et Christophe Lejeune, que je remercie vivement. Ce projet de loi de finances pour 2018 se trouve en quelque sorte à la croisée des chemins : dernier exercice de la LPM en cours, il pourvoit à la poursuite des programmes d'armement actuels ; premier budget du quinquennat, il ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...ir sur la scène internationale en déployant une nouvelle politique étrangère et de sécurité au service de la paix et du désarmement. C'est la paix qui doit être la première de nos visions, d'autant plus que la force nucléaire indépendante française représente une dépense de 4 milliards d'euros, en augmentation de 4,5 % en 2018, soit 10 % du budget de la défense hors pensions, 21,9 % des crédits d'équipement. Dans votre réponse vous avez botté en touche. « On peut souhaiter une interdiction, avez-vous dit, mais elle ne me paraît pas tenir compte de la réalité de notre environnement stratégique actuel. Nous voyons chaque jour la menace que représente la Corée du Nord, acteur de la prolifération nucléaire. » Vous me faites penser au mot du général Colin Powell, chef d'état-major américain qui disait a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Baichère :

...blée nationale, et c'est la mission que les rapporteurs de la commission de la défense se sont assignée pour appréhender les enjeux de notre défense nationale. De leurs travaux, je retiens trois axes stratégiques pour le budget de la défense pour 2018. Je fais référence à l'impérieuse priorité de l'amélioration des conditions de vie des militaires et de leurs familles, à l'impact déterminant des équipements et des investissements, que l'on parle de la montre tactique du programme Félin ou d'infrastructures plus lourdes, comme les sous-marins nucléaires d'attaque de type Barracuda, et à notre stratégie dans le domaine de la cyberdéfense. Ces axes seront la pierre angulaire de la future loi de programmation militaire 2019-2025. Cela va sans dire : il n'y a pas d'armée sans soldats, c'est-à-dire sans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de la Verpillière :

...ique de défense et de sécurité nationale en octobre ont mis en évidence l'usure de notre armée après six ans d'opérations extérieures et intérieures intensives. Cette usure se marque de diverses manières : fatigue des militaires, lassitude des familles, usure des matériels, diminution du temps consacré à la formation et à l'entraînement, retard pris dans le renouvellement ou la modernisation des équipements. Dans ce contexte inquiétant, l'annonce d'un budget de la défense en hausse de 1,8 milliard d'euros en 2018 a été bienvenue, de même que l'objectif affiché de porter l'effort de défense à 2 % du PIB en 2025, c'est-à-dire – tout de même – trois ans après la fin du présent quinquennat. De même, le plan d'accompagnement des familles et d'amélioration des conditions de vie des militaires 2018-2022...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Lainé :

...get de la défense pour 2018, ainsi que l'objectif présidentiel des 2 % de PIB consacrés à la défense en 2025 – dont les prémices figurent dans ce projet de loi de finances – permettent enfin de tourner la page d'une grave attrition des effectifs de nos armées ainsi que d'une lente déliquescence de leurs matériels. Qu'il s'agisse de la consolidation des effectifs, des investissements en matière d'équipements ou de l'engagement salutaire dans l'amélioration des conditions de vie de nos soldats, ce budget présente des avancées notables, que nous saluons. Le maréchal Lyautey s'indignait, en son temps, du fait que certains officiers avaient plus d'égards pour leurs chevaux que pour leurs hommes. En faisant du budget de la défense notre première variable d'ajustement, nous en étions, quant à nous, parve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

...i, madame la ministre, est particulièrement important puisqu'il s'agit de la traduction financière des priorités du Gouvernement en matière de défense, qu'il s'agisse en premier lieu, bien sûr, de la protection du territoire national et de nos concitoyens, mais aussi de la sauvegarde de nos intérêts, de notre capacité à intervenir à l'étranger, ou encore de la modernisation des armées et de leurs équipements. Nous en avons tous conscience, il s'agit d'une mission difficile. Si, d'une part, le contexte budgétaire nous contraint à contenir les dépenses publiques, d'autre part le contexte de menaces croissantes – à l'intérieur comme à l'extérieur de nos frontières – auxquelles nous faisons face doit, lui, nous conduire à renforcer rapidement les moyens de nos forces armées. Le groupe Les Constructifs...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Chalumeau :

...de la Commission européenne, les efforts de la France en la matière sont à saluer, et la politique du Président de la République à encourager, tant elle redonne un cap à une Europe qui se veut ambitieuse pour sa sécurité et la défense de ses concitoyens. Un fonds européen de la défense a été créé cet été par la Commission européenne. Il comprend deux volets : un volet « recherche » et un volet « équipements », qui seront respectivement dotés de 500 millions et de 1 milliard d'euros par an. Reste à en définir les modalités de gestion : l'Agence européenne de défense semble avoir toute légitimité en la matière. Dans ce contexte, madame la ministre, comment la France et les États membres les plus engagés peuvent-ils optimiser leurs efforts pour rendre possible une véritable défense commune ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Carvounas :

Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le président de la commission de la défense, messieurs les rapporteurs spéciaux, madame, messieurs les rapporteurs pour avis, mes chers collègues, les crédits du programme 146, relatif à l'équipement des forces, sont en augmentation. Cependant, nombre d'entre nous l'ont rappelé ce soir, l'annulation de 850 millions d'euros de crédits sur l'exercice 2017 et le gel, toujours d'actualité, de 700 millions d'euros supplémentaires, devraient faire peser un risque sur les commandes en 2018 et en 2019. Or une note que votre cabinet a adressée aux membres de la commission de la défense après votre a...