Interventions sur "afghan"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Le sujet nous fait devoir d'une sincérité particulière. L'engagement français en Afghanistan commande que l'on dise ce que l'on pense, par respect pour ceux qui, ayant obéi, y sont morts – nous avons perdu quatre-vingt-neuf soldats sur place – ; il en est encore qui souffrent, parce qu'ils sont vivants, mais blessés – on peut en rencontrer à l'Hôtel national des Invalides. Par conséquent, tout ce que j'ai à dire, je le dis en commençant par saluer les familles des morts, ainsi que c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Si, c'est pareil ! En tout cas, c'est mon analyse : c'est un accord de libre-échange, le énième du genre. Il s'agit d'un « accord de coopération en matière de partenariat et de développement » entre l'Union européenne et l'Afghanistan : par la force des choses, il s'agit d'un accord de libre-échange.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...'agit d'un accord de libre-échange. D'ailleurs, en matière de commerce, on n'a jamais vu l'Union européenne signer autre chose que des accords de libre-échange. Maintenant, puisque M. le secrétaire d'État m'y invite de manière impatiente – je le vois bien – , je veux aussi vous dire que le reste ne sent pas meilleur. L'article 4 promeut les droits de l'homme : c'est parfait, puisqu'ils n'ont en Afghanistan aucune réalité, la Constitution elle-même étant placée sous l'empire de la religion. Il existe un conseil qui examine chaque loi à l'aune de sa conformité à la religion. Or, le premier des droits de l'homme est la liberté de conscience. Elle n'existe pas dans ce pays. Évidemment, je le déplore. Non pas qu'il ne faille pas avoir de religion, ou qu'un législateur ne puisse s'inspirer de ce que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Nous, Français, avons payé cher : quatre-vingt-neuf morts ! Nous avons eu jusqu'à 5 000 soldats sur place, car le Président Nicolas Sarkozy avait tenu à ce que nous figurions de manière très digne dans la bataille – si bien que nous avons eu le coin le plus pourri d'Afghanistan, tout là-bas, au fond, où les Anglais étaient installés dans leur propre guerre, dont ils sont revenus cahin-caha, les deux-tiers de leurs contingents ayant été assassinés en cours de route ! Voilà ce que nous avons fait. Pour terminer, je redis ma gratitude aux combattants français et je répète que nous sommes en train de ne rien régler. Pour ma part, je ne voterai pas pour quelque chose ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

...fs. Si c'est votre crainte, je vais la balayer tout de suite : il ne s'agit en aucun cas d'un accord commercial ou de libre-échange. Il s'agit de s'entendre sur quatre points : la paix ; la bonne gouvernance, l'État de droit et les droits humains ; le développement économique ; les migrations. À la fin de votre propos, vous avez laissé entendre que vous préféreriez que nous laissions tomber les Afghans, que nous les laissions se débrouiller tout seuls. Ce n'est pas notre conception de la solidarité, de la détermination, des efforts collectifs. S'agissant plus particulièrement des défis migratoires, je rappelle que l'Afghanistan compte 37 millions d'habitants, ce qui représente la moitié de la population de la France. Cependant, il y a près de 10 millions de personnes qui sont réfugiées notamm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

... Gauche démocrate et républicaine, j'ai eu l'occasion de me rendre auprès de leurs frères d'armes, notamment auprès de ceux qui avaient subi l'embuscade d'Ouzbine. À l'époque, des représentants de tous les groupes de l'Assemblée nationale s'étaient rendus sur place. Il était important que nous y allions, pour témoigner de notre solidarité, mais aussi pour comprendre la réalité de la situation en Afghanistan, qui est loin d'être simple. Il était nécessaire de prendre plusieurs minutes pour la décrire. Dans sa motion de rejet préalable, Jean-Luc Mélenchon a bien analysé la situation, ce qu'on ne peut pas faire en évoquant d'un mot les propositions contenues dans ce traité. La situation est trop subtile et le traité trop faible, compte tenu de la puissante réponse que nous devons au peuple afghan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

… il pourrait peut-être faire évoluer la société dans la durée. On ne peut pas prôner l'égalité des droits entre les femmes et les hommes dans nos pays et ne pas soutenir, avec force et moyens, l'idée que l'avenir de l'Afghanistan pourra rayonner de manière un peu plus heureuse grâce à ses femmes. Par conséquent, nous voterons la motion.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...a levée des entraves à la circulation... L'article 20 parle des règles de l'OMC comme d'un modèle. Il tend à faciliter la circulation des capitaux et l'article 37, l'exploitation des ressources naturelles. Si cela n'est pas un accord de libre-échange ! C'en est un. En tout cas, c'est un cadre pour que cet accord se mette en place. Vous voulez faciliter la circulation des capitaux. Lesquels ? En Afghanistan, la production de drogue a progressé de 67 % au cours des cinq dernières années. L'argent qui en sortira est de l'argent sale. C'est l'argent du crime. Je ne suis pas d'accord pour que les capitaux circulent librement entre l'Afghanistan et le reste du monde.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...me ! Certains pensent qu'il vaut mieux que cela circule. Non ! Nous pensons le contraire et nous vous l'avons expliqué. Tout cela mérite mieux que de bonnes intentions. Personne ne peut croire qu'il suffit d'annoncer que l'on veut tous s'aimer et s'entendre pour que la chose soit dite. Ce n'est pas le cas. Nous parlons d'une présence nord-américaine de 6 000 jours. Les Américains sont restés en Afghanistan plus longtemps qu'à l'extérieur de leurs frontières pendant les deux derniers conflits mondiaux. Ce n'est pas rien comme engagement ! Ils y ont dépensé 900 milliards de dollars, un montant plus élevé que celui du Plan Marshall. Et regardez dans quel état est ce pays. Il s'est passé là-bas quelque chose qui mérite que nous disions, au moment où l'on revient nous jouer de la flûte : non, nous...