Interventions sur "amitié"

5 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

… et je ne crois pas que ce soit un stéréotype que d'avoir présentes à l'esprit l'histoire et les raisons qui ont pu conduire à une telle situation. Comme tout le monde, je me réjouis des marques d'amitié, de fraternité, de solidarité et d'affection, mais je ne partage pas l'idée selon laquelle il existerait un « couple » franco-allemand. Je ne vois pas ce que la libido vient faire dans ce type de relation ! Les Allemands se contentent de parler de « moteur » franco-allemand, ce qui correspond mieux à leur vision, eu égard à l'industrie principale de leur pays. Il y a effectivement un moteur. Tou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...mployer un mot plus dur – , dans ces conditions terribles pour la vie des gens, que naissent toutes les jalousies, les oppositions de principe et les tensions qui finissent par déboucher sur des alternatives nationalistes extrémistes. Je m'oppose à ce traité parce qu'il faut envoyer à la République fédérale d'Allemagne le signal que les Français n'avalent pas tout rond n'importe quel roman sur l'amitié entre les deux pays. Celle-ci a besoin d'être confirmée par des faits, non par de belles paroles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

… convoque tantôt l'histoire, tantôt l'actualité, pour expliquer qu'il n'est pas dans l'intérêt de la France de confirmer son partenariat, sa coopération et ses liens d'amitié historiques avec l'Allemagne, en raison de l'absence d'une « stricte égalité » dans la relation – vous avez prononcé ces mots à plusieurs reprises, monsieur Mélenchon. Si l'on vous suit, notre pays serait systématiquement dans la roue de l'Allemagne en matière de stratégie économique et de conduite des relations internationales. Toutefois, pouvez-vous nous expliquer ce que vous entendez par « st...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Nous souscrivons à l'ensemble des arguments brillamment exposés par le président Mélenchon. J'en retiendrai deux pour expliquer la position de notre groupe. Premièrement, en donnant la primauté à la convergence économique et en affirmant l'attachement aux principes du néolibéralisme, le traité d'Aix-la-Chapelle va à rebours du traité de Versailles, qui était tourné vers l'avenir et fondé sur l'amitié entre les peuples. La philosophie, les priorités et les préoccupations qui guident ces deux traités sont très différentes. Deuxièmement, en entérinant à ce point la création d'un noyau dur, nous ferons courir un risque à l'Union européenne, car nous consacrerons une Europe à deux vitesses, avec certains pays au coeur du réacteur et d'autres sur le banc de touche.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

Pour être une Française du bout du monde, qui observe les choses de loin, je puis vous dire, monsieur Mélenchon, combien la force de l'amitié franco-allemande est essentielle pour peser sur la scène internationale. Je ne comprends pas à quoi vous vous opposez. Est-ce au rapprochement de nos jeunesses ? Ce serait pour le moins étonnant. Est-ce à l'émergence d'une diplomatie européenne forte ? La solidité de la relation franco-allemande, je l'ai dit, est fondamentale à l'heure où nos principaux alliés nous tournent le dos. Pourquoi vous...