Interventions sur "TVA"

5 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...elle que cette baisse se traduira par 5 milliards de dépenses publiques en moins – puisque, selon votre doxa, le déficit ne peut pas dépasser 3 % du PIB – , donc par moins d'aides et de contributions de l'État, et par moins de services publics aux populations, notamment à celles qui en ont le plus besoin. En outre, vous touchez au seul impôt qui permet de redistribuer. Vous auriez pu agir sur la TVA ou les impôts les plus injustes, mais non ! Vous touchez l'impôt qui, par excellence, continue – tant bien que mal et de manière de plus en plus réduite – à redistribuer. En réalité, si on vous laisse faire, vous allez supprimer progressivement l'impôt sur le revenu, qui, aujourd'hui, pèse 2,5 fois moins que la TVA dans les recettes fiscales du pays. Pour toutes ces raisons, nous nous opposerons...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...x marginal était de 60 %. Il est passé à 65 % sous Mitterrand. Aujourd'hui, il a été réduit à 45 % et son application est par ailleurs minée par les niches fiscales. Surtout, le passage de quatorze tranches à cinq a donné lieu à un lissage et l'on n'opère plus de réelle différenciation entre les niveaux de revenu. Cela s'accompagne de l'augmentation des impôts les plus injustes : le produit de la TVA et de la TICPE est largement assumé par les plus pauvres, qui y laissent 10 % de leurs revenus, tandis que les plus riches n'y consacrent que 6 %. Vous justifiez cet article par les demandes des gilets jaunes, mais ces derniers réclamaient la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité, pas une baisse de l'impôt sur le revenu !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...a population. Il faut aussi faire ce constat. Avec cet amendement, nous proposons de revenir – je l'ai dit tout à l'heure – à quatorze tranches, comme en 1987, et de répartir l'impôt sur le revenu entre tous les Français. Par conséquent, les 57 % de Français qui ne paient pas d'impôt sur le revenu actuellement en paieraient une part. Mais comme certaines de nos mesures prévoient une baisse de la TVA, par exemple sur les denrées de première nécessité, les classes les plus défavorisées y trouveraient leur compte. Nous avons d'ailleurs calculé, grâce au LexImpact – ce nouveau logiciel très pratique – que nos propositions feraient économiser 723 euros d'impôts par an à un célibataire, avec un enfant, gagnant 2 500 euros par mois. À l'inverse, les impôts d'un célibataire gagnant 30 000 euros par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin :

... à ceux qui nous regardent quelles seraient les conséquences de l'amendement no 475. Si, comme le prévoit celui-ci, le barème comprenait quatorze tranches, ceux qui sont aujourd'hui exonérés d'impôt sur le revenu en paieraient au minimum à hauteur de 1 % – nous sommes bien d'accord ? Vous acceptez donc l'idée que tout le monde paie l'impôt sur le revenu, quand bien même tout le monde paie déjà la TVA ou la CSG – contribution sociale généralisée – dans des proportions bien plus élevées. Vous devrez assumer un tel choix. Vous assumerez aussi le fait qu'au-delà du taux marginal actuel supérieur de 45 %, trois tranches supérieures supplémentaires pourraient s'appliquer. Les contribuables soumis à ce taux sont donc pour vous tellement riches qu'ils pourraient tous supporter une imposition supplém...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Vous adorez la polémique. J'espère que vous la pratiquerez un peu moins quand vous serez à notre place ! Vous n'avez pas écouté ce que j'ai dit tout à l'heure. Nous souhaitons réformer la fiscalité de manière globale, ce qui passe aussi par une réduction du taux de TVA sur tous les produits de première nécessité. Tous les chiffres montrent, en effet, que les Français les plus défavorisés paient proportionnellement plus de TVA que les Français les plus riches – tout simplement parce que, quand on a atteint un certain niveau de richesse, on spécule, on thésaurise, mais on ne consomme pas tout ce qui est produit. À l'inverse, nous souhaitons relever le taux de TVA...