Interventions sur "degré"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

Certainement, madame la présidente. L'amendement no 358 concerne les postes dans l'enseignement du premier degré. Le 25 avril 2019, le Président de la République a fait part de sa volonté de limiter à vingt-quatre le nombre d'élèves par classe entre la grande section de maternelle et le CE1, et d'élargir cette mesure au-delà de l'éducation prioritaire. Ce dernier point nous paraît primordial, puisque 70 % des enfants en difficulté scolaire ne sont pas scolarisés en REP ou en REP+. Il convient donc d'étendre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...es, qui justifierait l'augmentation des crédits, est en réalité minime, puisqu'elle n'est que de 0,2 % par rapport à l'an dernier. La diminution d'emplois, qui, pour l'essentiel, n'étaient pas pourvus par des titulaires, est compensée par un recours accru aux heures supplémentaires, qui améliore le pouvoir d'achat des professeurs, certains d'entre eux le demandant. En outre, les crédits du second degré ne baissent pas : près de 450 millions d'euros supplémentaires sont prévus pour le programme 141. La commission est donc défavorable aux amendements nos 363 et 362.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...temps avec deux autres enfants, dans l'attente du traitement de son dossier par la MDPH. Kévin, 7 ans, souffre du trouble du déficit de l'attention et est hyperactif. Faute d'AESH, il ne peut aller à l'école que le matin depuis la rentrée. D'après l'INSERM, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, une proportion comprise entre 5 % et 7 % de la population est concernée, à des degrés variables, par la dyspraxie. Les enfants sont les premiers à connaître des difficultés, dans le cadre de leur scolarité. Si certains handicaps sont immédiatement détectables, d'autres, tels que les troubles « dys » – par exemple, la dyslexie, la dysphasie et la dyspraxie – sont beaucoup plus difficiles à identifier. À la rentrée scolaire de 2019, on estimait que le nombre d'enfants handicapés p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Il est incompréhensible que le budget de la formation des personnels enseignants du premier degré soit diminué de 3,45 %, alors même que le tout premier objectif de la mission budgétaire « Enseignement scolaire » est de mener 100 % des élèves du premier degré à la réussite. Certes, le nombre d'élèves de l'enseignement primaire devrait diminuer de 50 000 l'an prochain. Toutefois, compte tenu des nouveaux défis auxquels sont confronté les professeurs – école inclusive, accueil des enfants dès ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Monsieur Reiss, la baisse des crédits alloués à la formation des enseignants du premier degré s'explique par le fait que celle-ci a changé. Modernisée, elle est en partie dispensée par l'intermédiaire de la plateforme M@gistère. Son coût est donc bien moindre qu'une formation dispensée dans une salle par un formateur rémunéré. Il est donc inévitable que les crédits baissent. Une formation de qualité n'est pas nécessairement onéreuse ! La commission n'ayant pas examiné cet amendement, c'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

Les ULIS constituent une solution efficace pour les élèves qui nécessitent un enseignement adapté et dont le handicap ne permet par une scolarisation dans une classe ordinaire. À la rentrée de 2019, 66 ULIS ont été créées et le Gouvernement annonce la création, au cours du quinquennat, de 250 ULIS lycées. Il nous semble que l'investissement devrait être le même pour l'enseignement du premier degré, afin de permettre la création de dispositifs d'accompagnement adaptés à tous les élèves. Plus de 51 000 élèves, soit 1,2 % du total, sont concernés par ces dispositifs, avec une augmentation très importante – un de nos collègues l'a souligné tout à l'heure – de près de 30 % en dix ans. En 2018, le taux de couverture des notifications d'affectation en ULIS écoles est en revanche passé de 86,6 % à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Le présent amendement vise à abonder l'action 03, « Besoins éducatifs particuliers », du programme 140, « Enseignement scolaire public du premier degré », dans le but d'augmenter le nombre d'ULIS dans le second degré, conformément à la proposition no 6 du rapport de la commission d'enquête sur l'inclusion des élèves handicapés dans l'école et l'université de la République.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Madame Ménard, vous suggérez de régler le problème de la violence scolaire par une allocation de crédits. Nous croyons au contraire que le respect de l'autre et des enseignements n'est pas seulement une question de moyens, mais que c'est une culture qui doit être enseignée depuis le plus jeune âge. C'est pourquoi nous avons décidé d'investir dans le premier degré. Un plan de lutte contre les violences scolaires a en outre été annoncé par le ministre en août dernier. Je suis donc défavorable à cet amendement à titre personnel, la commission des finances ne s'étant pas prononcée.