Les amendements de Emmanuelle Ménard pour ce dossier

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Il vise le même objectif que celui de M. Di Filippo. Il est possible que d'autres collectivités, au-delà de celles qui disposent d'un statut particulier, souhaitent proposer l'enseignement d'une langue régionale. Je souhaite que celles qui en font la demande en aient la possibilité.

Nous examinons, en deuxième lecture, la proposition de loi relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion, un texte adopté en première lecture par l'Assemblée, le 13 février 2020, puis par le Sénat le 10 décembre dernier. Le Sénat a maintenu l'ensemble des dispositions que nous avions votées et il a ajouté qua...

Résultat mécanique : les effectifs d'apprentissage de ces langues sont partout en baisse, à la mesure des choix opérés. Ainsi, dans de nombreux lycées, on assiste à la fermeture de certains cours et, dans plusieurs académies, c'est la diminution massive des inscriptions qui est constatée. Par le biais de votre réforme, vous aviez même décidé qu...

Il s'agit de substituer, dans l'intitulé du titre Ier, le mot « sauvegarde » au mot « protection ». Pourquoi ? Parce qu'une langue régionale menacée, c'est toute une culture mise en danger. Il faut donc non pas seulement protéger les langues régionales, mais aussi les sauvegarder. Ce terme polysémique me semble présenter l'avantage de concilier...

Même si je suis tout à fait d'accord avec notre collègue Aubert, je suis également sensible à la demande de notre rapporteur, qui souhaite un vote conforme à celui du Sénat. Je retire donc mon amendement.

Très brièvement et avant de le retirer, je voudrais profiter de ma dernière prise de parole pour rappeler notre attachement aux langues régionales, qui font partie intégrante de notre identité de Français, de notre relation charnelle à nos régions et de nos racines. Vivent nos langues régionales, vivent nos cultures régionales qui sont si impo...

Je veux bien prendre la parole. L'apprentissage des langues régionales ne saurait se faire indépendamment de l'enseignement de la culture régionale. J'ai déjà évoqué, à cet égard, l'occitan et les troubadours. Il est extrêmement important que nos enfants, lorsqu'ils apprennent la langue occitane, puissent également appréhender tout ce qui fait...

Il constitue une réponse parfaite aux accusations de favoriser le séparatisme, évoquées par M. le ministre. En effet, il précise que les langues régionales concernées sont celles « de France » et non celles d'un autre pays, afin qu'il n'y ait pas d'ambiguïté.

Compte tenu de la longue discussion que nous avons eue en début de séance sur l'objectif d'une bonne connaissance de la langue française, je retire l'amendement.

Sans allonger davantage les débats, je veux redire mon attachement à la liberté des familles de choisir le type d'enseignement qu'elles souhaitent pour leurs enfants. Je souhaite également un vote conforme de ce texte.

Mon amendement vise à ce que la loi reconnaisse toutes les formes d'enseignement bilingue dispensées en France, y compris l'enseignement immersif, dans le respect des objectifs de maîtrise des deux langues à chaque niveau d'enseignement.

Cet amendement tend à rétablir cet article dans sa rédaction initiale afin d'autoriser l'emploi des signes diacritiques employés dans les langues régionales dans les actes d'état civil. Il en va de la liberté et de la vivacité des patrimoines régionaux.

Emmanuel Macron l'avait déclaré en juin 2018 : « Les langues régionales jouent leur rôle dans l'enracinement qui fait la force des régions. Nous allons pérenniser leur enseignement. » Coup d'arrêt au jacobinisme et promotion de la décentralisation ? Fin du lissage linguistique ? Petite tape sur le museau des écritures modernes inclusives en tou...

En effet, les sages du Conseil constitutionnel estimaient à l'époque que la promotion des langues régionales était contraire « aux principes constitutionnels d'indivisibilité de la République, d'égalité devant la loi et d'unicité du peuple français ». Rien que ça ! Quelques Gaulois ont quand même tenu bon. Je pense notamment à l'occitan, qui a...

on ne compte pas moins de trois écoles occitanes et ce sont ces établissements qui organisent, chaque année, le carnaval dans nos rues. D'ailleurs, parlons-en, de nos rues ! Elles sont indiquées dans les deux langues. Impossible de ne pas mentionner le CIRDOC, le Centre international de recherche et de documentation occitanes que nous hébergeon...