Les amendements de Emmanuelle Ménard pour ce dossier

30 interventions trouvées.

Il vise à supprimer, à la deuxième phrase de l'alinéa 3 de l'article, les mots « domiciliées dans au moins trente départements ou collectivités d'outre-mer ». Je reprends le débat là où nous l'avons laissé hier soir et propose de supprimer la condition selon laquelle les 150 000 citoyens présentant la pétition doivent résider dans au moins tre...

Un tel sujet, de nature économique et relevant de la compétence du Conseil économique, social et environnemental, ne pourrait pas faire l'objet d'une question posée au CESE à cause de l'obligation de répartition des pétitionnaires dans au moins trente départements ou collectivités d'outre-mer. Cette condition, trop stricte, aura donc parfois d...

Monsieur le ministre, je suis ravie que vous ayez donné un avis favorable et que nous soyons d'accord, et je suis sûre que ce ne sera pas la dernière fois.

Monsieur le rapporteur, vous avez jugé mon exemple du champagne non pertinent, au motif que l'on trouverait des Français habitant des départements différents pour signer une pétition le concernant. Je vais donc prendre un autre exemple, dont nous avons beaucoup parlé au cours des réunions de la commission spéciale chargée d'examiner le projet d...

Il me semble que j'aurai plus de mal à convaincre M. le ministre avec cet amendement dont l'objectif est pourtant simple, puisqu'il vise à réserver le droit de pétition aux Français. Pour éviter toute caricature, je vais expliquer ce qui l'a motivé. J'ai regardé les chiffres : en 2019, il y avait un peu moins de 5 millions, plus précisément 4,...

… dont 4,2 millions n'ont pas acquis la nationalité française et 700 000 sont nées en France. Sur ces 5 millions de personnes, il sera très facile de trouver 150 000 pétitionnaires.

je préférerais que la condition de nationalité française soit maintenue pour exercer le droit de pétition. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Je ne prétends pas que tous les étrangers vivant en France soient rassemblés dans une communauté donnée. Je dis simplement que c'est une donnée qu'il faut prendre en compte et qu'il m'appartie...

D'un mot, pour clarifier les choses : je n'ai jamais nié, et nul ne niera jamais ici que les étrangers qui vivent dans notre pays en situation régulière lui apportent une contribution économique ou sociale. Mais ce n'est pas parce qu'on contribue à l'économie d'un pays qu'on y possède tous les droits.

J'ajoute qu'il faut se poser la question de la réciprocité. Un Français qui travaille dans un pays étranger n'a pas forcément la possibilité d'y voter, d'y signer des pétitions ou de s'engager dans certaines activités. Ainsi, un Français vivant aux États-Unis ne peut pas entrer dans l'armée américaine.

En d'autres termes, il existe des droits qu'un pays réserve à ses citoyens et cela ne me choque pas. Comme ça, les choses sont claires. Un Français a plus de droits en France que ceux qui ne sont pas Français et qui, s'ils veulent les exercer, doivent faire l'effort d'acquérir la nationalité française.

Cet amendement sera plus facile. Il vise à compléter l'alinéa 3 par la phrase suivante : « Ces données sont soumises au droit à la rectification. » Il s'agit de permettre aux signataires des pétitions de bénéficier de la législation sur la protection des données personnelles afin d'écarter toute possibilité de réutilisation de ces données dans ...

Dans le prolongement de la discussion précédente, il s'agit de s'assurer du caractère objectif de la « représentativité appropriée » mentionnée à l'alinéa 2, en ajoutant les qualificatifs « juste » et « équitable ».

L'amendement no 85 vise à préciser que l'information mise à disposition du public doit être « complète » plutôt que « suffisante », cette dernière notion étant subjective. Il revient au « public associé » de décider quelles informations sont pertinentes et doivent retenir son attention. De la même façon, le caractère « raisonnable » du délai l...

Il vise, à l'alinéa 9 de l'article 7, à supprimer les mots : « de manière à assurer une représentation pluraliste ». L'Assemblée nationale compte dix groupes politiques, sans oublier, évidemment, les députés non inscrits, et le Sénat sept groupes politiques, sans compter les sénateurs non inscrits, là encore. Comment peut-on assurer, dans ce co...

Je regrette que mon amendement reçoive un double avis défavorable ! Monsieur le rapporteur, une formulation n'est pas bonne au motif qu'elle résulte des usages. Il est bon, au contraire, de faire évoluer les formulations lorsque nécessaire. En l'occurrence, dans le cas précis, il est malhonnête de prétendre assurer, avec seulement six parlemen...

Il vise à supprimer l'alinéa 5 de l'article 9, qui prévoit que « des personnes tirées au sort peuvent participer aux travaux des commissions avec voix consultative ». J'ai déjà exprimé ma réticence à la procédure du tirage au sort. Expérimentée à de nombreuses reprises, elle a fait la preuve de ses limites. Dans la catégorie des échecs patents...

Il vise à associer plus étroitement le Parlement à l'action du CESE – nous avons déjà débattu de cette question hier. Le CESE est souvent désigné comme la « troisième assemblée de la République », et il ne semble pas absurde que l'action d'une institution appelée à devenir la « chambre des conventions citoyennes » ou le « carrefour des consulta...

Je souscris aux propos de Mme Untermaier, qui correspondent à l'objet de mon amendement no 37 : la suppression de l'expression « le cas échéant », tout à fait imprécise et qui laisse entendre qu'il pourrait y avoir d'autres modalités de consultation du public, sans pour autant apporter de précision. La rédaction n'est pas satisfaisante.

Notre amendement vise à s'assurer que les présidents des deux chambres transmettent les résultats des consultations aux parlementaires.

Il s'agit ici de calquer le fonctionnement du CESE sur celui de l'Assemblée nationale ou du Sénat, par souci de parallélisme.