Les amendements de Éric Coquerel pour ce dossier

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Cet amendement traite lui aussi de la question du pantouflage. À un moment où l'on demande beaucoup d'efforts aux fonctionnaires, du fait du gel du point d'indice et parce qu'en raison de la suppression d'un poste de fonctionnaire sur deux partant à la retraite, ils se retrouvent avec des missions de plus en plus lourdes, il nous apparaît peu o...

… mais, comme cela a été très justement indiqué par Claude Goasguen, quand une société privée veut embaucher quelqu'un qui sort de l'ENA ou de Polytechnique, elle lui paie le remboursement, et cela passe.

Voilà qui nous semble particulièrement injuste. Pour lutter contre le pantouflage, nous vous proposons donc d'adopter le présent amendement.

Je précise que s'il y a une explication de vote, je m'inscris ; je le dis à l'avance pour que nous ne soyons pas oubliés !

Première réponse : « C'est un cavalier ». S'agirait-il de traiter dans ce texte, malgré son titre, la question de la confiance dans la vie publique à travers les seuls politiques, voire les seuls parlementaires – car je me souviens que vous avez refusé hier, avec d'autres prétextes, beaucoup d'amendements qui concernaient les membres du Gouvern...

Je voudrais vous dire une chose, chère collègue : c'est qu'ici, nous sommes souverains. Nous sommes l'assemblée souveraine ; et de ce fait, nous avons la possibilité, et même l'exigence envers ceux qui nous ont élus, d'amender un texte comme nous l'entendons, notamment si nous estimons qu'il ne va pas assez loin en matière de moralisation de la...

Tout à l'heure, un collègue du groupe La République en marche expliquait qu'il y avait une « opinion sociétale », qui exigerait de nous que nous traitions la question de la moralisation de la vie publique uniquement à travers la question des collaborateurs des députés et de leurs frais ; mais à force de dire, comme on le fait à propos de ce tex...

Nous sommes ici pour agir sur ce qui ne va pas dans cette société ; et ce qui ne va pas dans cette société, c'est le mélange de plus en plus étroit entre une oligarchie financière et une oligarchie politique, y compris au sein de la haute fonction publique d'État, qui, d'une certaine manière, enfreint les missions qui lui sont attribuées.

C'est à nous de le dire, c'est à nous de le souligner ; et si nous sommes d'accord entre nous – puisque vous avez l'air de dire que nous pourrions aboutir dans le cadre d'une mission d'information – , pourquoi ne pas passer à l'acte dès maintenant ?