Les amendements de Fabien Roussel pour ce dossier

71 interventions trouvées.

Voilà plusieurs semaines, monsieur le Premier ministre, que vous vous obstinez à nous faire accepter une réforme des retraites pourtant très largement rejetée. Nous vivons une crise historique par son ampleur et par sa longueur. Tant de professions ont fait leurs comptes qu'elles seront encore plus mobilisées les 9, 10 et 11 janvier prochains....

… et que celles et ceux qui ont travaillé toute leur vie puissent toucher, au minimum, une pension égale au SMIC. Vous avez reçu des syndicats et des forces de gauche de nombreuses propositions qui répondent à ces demandes, sans casser notre modèle social ni aller nous vendre à des fonds de pension américains. Il suffirait d'élargir les cotisa...

Mettez ces propositions au coeur d'une vraie conférence sociale, porteuse de progrès pour tous ! Vous savez que les communistes ont toujours été au coeur des grandes réformes quand toute la société progressait, comme avec la création de la sécurité sociale. Mais, dans la situation présente, nous appelons à amplifier les mobilisations pour le re...

Monsieur le Premier ministre, une majorité de Français ne veulent pas de votre retraite par points, qui organise une baisse généralisée des pensions.

Vous demandez toujours plus aux mêmes, à la France du travail, à celle qui se lève tôt, et c'est toujours à cette France-là que vous demandez de travailler plus et de faire des efforts ! En proposant de calculer les pensions de tous les Français sur la totalité de leur carrière au lieu des six derniers mois ou des vingt-cinq dernières années, ...

Ce n'est pas un régime spécial, ça ? Pendant ce temps, l'évasion fiscale nous coûte toujours un bras, et même la Cour des comptes a pointé du doigt votre gouvernement, qui ne mobilise pas tous les moyens nécessaires pour ce combat pourtant indispensable. Pendant ce temps, les multinationales françaises ont distribué 51 milliards d'euros de divi...

soit 240 euros de plus. C'est cela, la justice sociale, et cela représenterait aussi 3 milliards d'euros de cotisations en plus ! Pourquoi refusez-vous une telle augmentation au 1er janvier prochain ? On veut des ronds, pas des points !

Ouvrez le débat sur toutes ces pistes de financement d'une réforme à laquelle tout le monde serait gagnant, sans travailler plus longtemps ! C'est le sens de la contre-réforme que les communistes vous ont adressée. Ne vous obstinez pas, retirez votre réforme et ouvrez le débat !

Monsieur le Premier ministre, les mouvements sociaux se multiplient comme autant de cris de souffrance. Ils sont enseignants, cheminots, ouvriers, pompiers, agents d'EDF, des finances publiques, infirmières, agriculteurs, policiers. Le nombre de suicides augmente. Le sang coule, dans nos champs, dans nos usines, nos services publics.

Ces hommes et ces femmes refusent la fermeture de leur usine, les fins de mois difficiles, le culte de la performance et les conditions de travail indignes, dans l'indifférence de votre gouvernement. Parce ce que vous vous obstinez à faire des cadeaux aux plus riches, à privilégier le capital au lieu de soutenir le travail, une majorité de nos...

Monsieur le Premier ministre, l'industrie a garanti durant de longues années notre souveraineté économique. Elle a fait de nous une grande puissance, avec beaucoup d'emplois à la clef. Pourtant, la part de l'industrie dans notre PIB n'a fait que baisser, tombant à 11 %, contre 22 % en Allemagne par exemple. Encore aujourd'hui, des filières enti...

Monsieur le Premier ministre, réindustrialiser la France, c'est d'abord préserver l'existant. Les salariés, de l'ouvrier à l'ingénieur, veulent se projeter dans l'avenir. Si le capitalisme est « devenu fou », alors il faut prendre les mesures qui s'imposent ! Samedi, 8 000 personnes ont manifesté leur détermination contre le plan social de Gen...

Monsieur le ministre de l'économie et des finances, les 268 salariés d'Ascoval ont reçu une nouvelle gifle hier, en découvrant que le groupe British Steel se trouvait en difficulté financière. Un vrai choc, alors que c'est aujourd'hui même qu'intervient la reprise de l'aciérie. Cela fait plus de cinq ans que cela dure : cinq ans d'angoisse, de...

Elles bénéficient des milliards d'euros de la Banque centrale européenne à des taux proches de zéro, sans condition, elles pratiquent l'optimisation fiscale, mais elles ne sont plus là quand il s'agit de financer l'économie, l'industrie et nos emplois !

Monsieur le ministre, quand notre pays se dotera-t-il enfin d'un pôle public bancaire, qui sera aux côtés de nos entreprises pour prêter à taux zéro quand il s'agira de préserver nos emplois, nos outils de productions et, en même temps, d'accompagner la transition écologique ?

Monsieur le Premier ministre, voilà les conclusions de votre grand débat. À nos concitoyens qui réclament davantage de justice sociale et fiscale, vous répondez : « Travaillez plus ! »

À ceux qui demandent plus de services publics, vous répliquez : « Moins de dépense publique ! » À ceux qui veulent plus de démocratie, vous dites : « Vous aurez moins de députés ! » À ceux qui revendiquent des salaires plus élevés et une baisse de la TVA, la réponse est sans appel : « Vous n'aurez ni l'un, ni l'autre. » À ceux qui exigent le...

En tout cas, il n'y a rien, dans vos mesures, qui remette en cause votre modèle de société favorable aux plus riches et au capital, qui privatise tout, en créant tant d'injustices, d'inégalités et toujours autant de pauvreté et de précarité dans notre pays. C'est pourquoi nous appelons à poursuivre les mobilisations et les convergences les plu...

… notamment en ce 1er mai, en vous demandant d'ailleurs de garantir notre droit à manifester pacifiquement. Monsieur le Premier ministre, quand les richesses énormes produites dans notre pays seront-elles enfin mises au service des millions d'hommes, de femmes et d'enfants, au service de l'être humain et de notre planète ?

Monsieur le Premier ministre, les députés communistes sont interpellés sur votre projet de fermer, dans ma région des Hauts-de-France, la maternité de Creil, où l'on compte 1 500 naissances, pour la transférer à Senlis, où l'on compte 1 500 naissances aussi, et de créer ainsi une véritable « usine à bébés ».