Les amendements de François Ruffin pour ce dossier

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Des ruptures : c'est ce que nous avait promis le président Macron ce printemps – ce printemps où nous nous sommes retrouvés à poil, sans masques, sans blouses, sans sur-blouses pour les soignants, avec une pénurie de médicaments, un manque de respirateurs et plus d'industrie pour en produire en urgence, toutes les usines de textile et de chimie...

C'est un secteur prospère depuis trente ans, et les sous-traitants sont tout de même en train de crever !

De qui se moque-ton ? J'ai là l'un des cinq millions de masques, contenant sans doute des produits toxiques, qui ont été envoyés à tous les enseignants.

Ces cinq millions de masques ont été produits en Roumanie, où le salaire moyen est de 500 euros, contre 2 000 en France. Le salaire minimum y est de 285 euros.

Quel rapport ? Vous parlez de relocalisations : comptez-vous vraiment relocaliser la production de masques, de vêtements, d'aliments, de médicaments en faisant passer le plafond de la contribution économique territoriale de 3 à 2 % ? C'est absolument ridicule ! Ce n'est pas à la hauteur des enjeux !

Einstein disait que la folie était de faire toujours la même chose et de s'attendre à des résultats différents. C'est bien ce que vous faites ! Vous avez déjà baissé les impôts, en réformant l'impôt de solidarité sur la fortune et en adoptant la flat tax : France stratégie, organisme rattaché au Premier ministre, conclut lui-même qu'il s'agit d...

avec le CICE, qui coûte 20 milliards d'euros par an. Alors que Gattaz nous promettait en échange la création d'un million d'emplois, il y en a eu au mieux 100 000 : cela fait un coût de 1 million d'euros par emploi et par an ! Ce saupoudrage est donc un échec. En 2010 déjà, alors que M. Le Maire était déjà ministre, Sarkozy avait justifié la s...

… a dit hier à propos de Stop covid : « Mais non, ce n'est pas un échec, simplement ça n'a pas marché ! »

Je soutiens ces amendements de bon sens qui, de la droite à la gauche, embrassent tout l'hémicycle à l'exception d'une majorité qui persévère dans la folie dénoncée par Emmanuel Macron au printemps. Quelle est cette folie ? Elle consiste à verser des milliards, voire des dizaines de milliards à l'aveugle, en saupoudrant sans cibler. Ainsi, les ...

Je suis évidemment favorable à ces amendements car les aides doivent aller aux petites entreprises. En début de séance, Bruno Le Maire nous a dit que les donneurs d'ordres ont une responsabilité à l'égard de leurs sous-traitants, et qu'il en appelait à leur sens de l'éthique. Voici un cas très concret de sous-traitant, à régler de toute urgen...

Vous êtes des lions devant les citoyens : vous êtes capables d'instaurer le confinement – je ne conteste d'ailleurs pas cette mesure – , vous êtes capables de décider que l'on ne doit pas aller à plus de 1 kilomètre de chez soi, vous êtes capables d'imposer aux gens de rester chez eux, vous êtes capables de leur imposer de ne pas mettre le pied...

Je dis ce que je pense ! Je pense que vous êtes des carpettes et que vous vous couchez avant même d'avoir lutté. Vous êtes des paillassons et vous vous faites marcher dessus. On dirait même que ça vous fait plaisir !

Vous faites le choix de vous plier devant Bridgestone et Amazon. Après vous être pliés devant eux sur le plan social, vous vous pliez aujourd'hui sur le plan fiscal ! Car à qui bénéficiera le plus la baisse des impôts de production ? Je rappelle que la TASCOM ne porte pas sur la main-d'oeuvre, mais sur l'emprise foncière. Les entreprises qui ut...

Il y a plus de trois ans, lorsqu'il a pris ses fonctions, Bruno Le Maire s'est solennellement engagé à instaurer, dans les six mois, une taxe sur les géants du numérique. Il affirmait vouloir être jugé sur cette réforme, qui devait être appliquée dans les deux ans… Presque quatre ans se sont écoulés, et rien !

Nous refusons que 20 milliards d'euros soient offerts sans ciblage, sans contreparties, et, pour l'instant, sans conditions ! Une des conditions que nous voulons poser, c'est évidemment la condition environnementale, écologique : nous ne voulons pas que ces sommes aillent à des industries polluantes, alors que le conseil d'analyse économique, d...

Il faut déconstruire l'élément de langage selon lequel cette mesure s'inscrirait dans le plan de relance. Cette baisse d'impôt, vous vouliez la faire auparavant – elle ne sera d'ailleurs pas suffisante : d'autres suivront – et elle s'appliquera pour l'éternité. Elle n'a aucun rapport avec la relance et elle ne favorisera en rien le rebond de l'...

Ce n'est pas une provocation, c'est la vérité. Tout cela se fait, à nouveau, sans ciblage et sans contrepartie. Vous vous apprêtez à donner des milliards à des entreprises qui versent des centaines de millions d'euros de dividendes tout en ayant recours au chômage partiel et en licenciant – et cela ne vous dérange pas ! Vous avez pu constater ...

Cela ne vous dérange pas ! Quand vous parlez de fixer des conditions ou des contreparties pour les entreprises, vous employez le futur : il en faudra, mais ce n'est pas le lieu ; vous verrez si on peut en prévoir, mais pas à cet endroit du texte. Cette posture ne vous gêne-t-elle pas au plan moral ?

Il y a des transfuges de classe dans les deux camps. Mais que proposez-vous, en réalité ? De laisser faire la main invisible du marché, qui pourtant ne fonctionne plus : on arrose, les millions vont ruisseler et l'emploi va germer.

La seule alternative que vous êtes capables d'imaginer, c'est l'économie administrée. Il faudrait donc choisir : soit le libre-échange et le laisser-faire, soit l'économie administrée !