Les amendements de François Ruffin pour ce dossier

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Alors que s'ouvre la séquence de l'examen de la seconde partie du projet de loi de finances, je vais vous annoncer quelles sont nos intentions. Au printemps dernier, on a confiné tout le monde, notamment la jeunesse, pour protéger les personnes âgées. Cet automne, tout le monde, notamment la jeunesse, subit le couvre-feu. Et qui va payer le pr...

Je présenterai un amendement similaire dans un instant mais je tiens à apporter mon soutien à celui de M. Taché. Il l'a dit, seuls 5 à 7 % des étudiants sont hébergés dans un logement comme ceux du CROUS. Le logement est pourtant le premier poste de dépense des étudiants et il est évident qu'il peut être un frein énorme aux études. Quand on rés...

Pour les étudiants, le logement représente le premier poste de dépense ; ils y consacrent souvent la moitié de leurs maigres revenus. Seuls 7 % des étudiants sont actuellement hébergés dans un logement social et, dans de nombreux cas, il s'agit de bâtiments qui n'ont pas été réhabilités depuis vingt, trente, quarante, voire cinquante ans, pour ...

Nous sommes bien d'accord avec vous, monsieur le rapporteur : ce n'est pas un amendement qui devrait permettre de créer l'allocation d'autonomie pour la jeunesse, mais bien un projet du Gouvernement ! Seulement, où est-il, ce projet ? Il est inexistant ! Ce que vous proposez, ce sont des miettes, des aumônes ; c'est pourtant dans un moment comm...

Boursière, Amanda touche 567 euros par mois. Comme cela ne lui suffisait pas pour vivre, elle gardait des enfants : lever à cinq heures et demie du matin, bus à six heures vingt, début de son travail à sept heures, jusqu'à huit heures et demie où elle déposait l'enfant à l'entrée de son école ; puis une autre garde le soir… Comment étudier tran...

Et, angoisse supplémentaire, voilà qu'au printemps son job – comme tant d'autres – a disparu. Par les temps qui courent, il est indispensable d'augmenter très sensiblement à la fois le nombre et le montant des bourses ; il faut que les étudiants puissent en vivre, sans avoir à chercher des petits boulots de plus en plus difficiles à dénicher.

… alors que 39 % des jeunes de 18 à 24 ans déclarent avoir perdu des revenus, 44 % se sentir isolés, 32 % craindre de ne pouvoir payer leur loyer.

Et quels gestes : des confettis ! Vous ne cherchez pas à répondre aux attentes d'une jeunesse désespérée et qui risque de l'être de plus en plus. Tout à l'heure, Mme Descamps a proposé de créer des jobs au sein des universités. Il paraît qu'il n'y a pas plus de boulots aujourd'hui qu'il y a vingt ans ; mais, il y a vingt ans, ils étaient liés à...

En France, au cours des quatorze dernières années, le niveau de vie des jeunes a augmenté de 67 euros et celui des plus de 65 ans de 2 900 euros. Le taux de pauvreté des jeunes est aujourd'hui très nettement supérieur à celui du reste de la population, accusant un écart de plus de 10 points. Dans ce contexte, la crise du covid-19 est un révélat...