Les amendements de François Ruffin pour ce dossier

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Dernier point : je regrette qu'on ne puisse pas avoir un vrai débat sur le périmètre de ce que vous proposez, madame la ministre, parce que sur un amendement, on ne peut faire qu'une petite intervention de deux minutes.

…mais que se passe-t-il dans la vie réelle ? Antoine Dulin, à qui le Gouvernement avait confié un rapport sur la garantie jeunes, déclare : « Au premier semestre, il était question d'atteindre 1,5 million de jeunes ni scolarisés, ni en emploi, ni en formation, ainsi que les travailleurs précaires de moins de 26 ans. Il ne reste plus que 400 000...

…ni quand les parents payent l'impôt. Vous me répondez magnifiquement qu'en vrai, tout cela est possible, et que je devrais aller voir dans la vie réelle plutôt que sur ce site qui est pourtant mis en ligne par le Gouvernement. J'observe tout d'abord que lorsque l'on se veut une start-up nation, il faut proposer des sites dont le contenu...

Oui, monsieur le président, je termine. Comme ça, j'aurai défendu l'ensemble de mes sous-amendements. Petite boutade finale : la start-up nation se pose là. Pour les demandes de garantie jeunes, comme les logiciels ne sont pas compatibles avec ceux d'autres services, il faut scanner tous les papiers, les envoyer par mail puis les imprime...

Je suis même prêt à prendre Mme la ministre dans nos bagages. Allons donc voir ensemble les missions locales. Selon le syndicat des métiers de l'insertion Synami-CFDT, « ce contrat d'engagement jeune n'est que du réchauffé ». Voici les échos du dehors !

Il ne s'agit nullement d'une mesure révolutionnaire dont vous pourriez tirer fierté. C'est une baudruche qui se dégonfle. Il y a loin entre les promesses que le Président de la République faisait au printemps et le dispositif que vous nous présentez aujourd'hui !

Il ne répond pas à l'impératif d'un contrat d'engagement pour la jeunesse, une jeunesse écrasée démographiquement, politiquement, immobilièrement, économiquement, écologiquement, une jeunesse confrontée au sentiment de ne pas compter dans la société – la crise du covid n'a été qu'un révélateur. Ce n'est pas avec ces 500 millions supplémentaire...

Je soutiens l'amendement de M. Clément. C'est toujours la même chose : quand c'est pour les pauvres, c'est en millions, quand c'est pour les riches, c'est en milliards.

Puisqu'il y a 1,5 million de NEET dans notre pays, le minimum serait de passer au milliard. Avec ces 500 millions, vous faites du cosmétique.

Au maximum, seules 100 000 personnes supplémentaires seront couvertes. Cela ne répond pas du tout aux demandes du Conseil d'orientation des politiques de jeunesse (COJ). Permettez-moi de citer quelques propositions issues de son rapport consacré à « la garantie jeunes de demain » : proposition n° 9, « Réviser les critères administratifs qui emp...

Évidemment, la perspective c'est aussi de couvrir les étudiants, et en particulier les étudiants pauvres. Or, pour l'instant, je n'ai pas entendu un seul mot au sujet des étudiants…

Quand je vous dis que le COJ demande la suppression de la limitation de durée, vous me répondez : « on l'a fait ».

…et il est possible de la prolonger à dix-huit mois. Je reprends les demandes du COJ tendant à « réviser les critères administratifs qui empêchent la prise en charge de certains jeunes » ; là encore, vous me répondez : « on l'a fait ». Je viens d'aller sur le site du simulateur de la garantie jeunes.

Une question apparaît : « vos parents paient-ils des impôts ? ». Si vous répondez oui, le message suivant s'affiche : « d'après les informations fournies, vous ne remplissez pas les conditions pour bénéficier de la garantie jeunes ». Autre question : « êtes-vous inscrit dans un établissement scolaire ? ». Si oui, le même message apparaît, sans ...

Madame la ministre, vous connaissez mon intérêt pour les études qui émanent de votre ministère. C'est pourquoi le groupe La France insoumise demande le maintien des financements alloués à la DARES, la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques. Sa dotation a été réduite de 50 % l'an dernier et nous estimons qu'il s...

Je retire l'amendement. Nous vérifierons et nous réservons la possibilité de le redéposer lors de la seconde lecture du projet de loi de finances, mais je pense qu'il n'y a pas de problème.

J'ai évoqué ce sujet tout à l'heure dans mon intervention liminaire à l'examen des crédits de cette mission et je m'appuie ici sur le rapport de la DARES élaboré notamment par Christine Erhel et qui est donc issu de votre ministère, madame la ministre. Ce rapport indique que le salaire mensuel moyen des ouvriers non qualifiés du bâtiment s'élèv...

Vous nous dites, madame la ministre, que cette question est au cœur de l'agenda social. Il y a sans doute des choses à faire dans les branches avec le patronat et les syndicats, mais on peut agir aussi ici ! Les salaires sont tellement au cœur de l'agenda social que rien n'a été fait depuis deux ans – en vérité, depuis cinq ans ! – pour réguler...

Vous pourriez le faire, cela ne relève pas des accords de branche. Vous avez des outils, la majorité parlementaire a des outils pour agir dans ce domaine, mais vous choisissez tous les jours de ne rien faire !

Par respect pour M. le ministre, je vais revenir sur certains points qu'il a évoqués. Dans le département de la Somme, depuis 2017, les collèges comptent 627 élèves supplémentaires, soit l'équivalent d'un à deux collèges en termes de nombre d'élèves. En revanche, 556 heures d'enseignement ont disparu, représentant trente postes, donc un à deux ...