Les amendements de François Ruffin pour ce dossier

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La démocratie, c'est voter une fois tous les cinq ans, et ensuite, circulez braves gens, on dirige et on décide pour vous ! Voilà, la démocratie qu'ils apprécient !

Pour nous, au contraire, la démocratie, c'est la reprise en main du destin commun. Et il faut bien commencer par un bout, même petit : puisque le premier référendum d'initiative partagée de notre histoire nous le permet, allons-y, commençons par le bitume des aéroports, avant de passer à nos écoles, nos forêts, nos trains, nos maternités, nos t...

Partout, sur nos cahiers d'écoliers, sur les murs de nos villes, sur nos pages internet, nous écrivons ce nom : « Référendum ! »

Le pompier qui est dans le coma, ce n'est pas des cailloux qu'il a reçus mais un tir de Flash-Ball !

Rendez l'ISF d'abord, monsieur le Président ! Dès votre entrée à l'Élysée, vous en avez fait la priorité des priorités : enrichir les riches. Allaient-ils dormir sous les ponts, vos amis de chez Rothschild ? Risquaient-ils la soupe populaire, vos mécènes millionnaires ? Il faut le croire. Vous avez donc offert 5 milliards d'euros sur un platea...

Dans la foulée, à votre bande organisée, vous avez délivré la flat tax, et l'exit tax, et le secret des affaires, et le CICE doublé. C'était l'urgence sociale, à n'en pas douter : tout pour ceux qui ont tout et rien pour ceux qui ne sont rien. Les grandes familles peuvent vous remercier. Elles étaient déjà repues ; vous les avez gavées. En un ...

d'expliquer sans cesse à un peuple ignare et geignard que c'est pour le bien de la patrie, pour la compétitivité du pays. Car en même temps, en même temps, avec audace, vous allez partout réclamant des sacrifices. Aux retraités, vous imposez une hausse de la CSG, et vous plaidez : « C'est pour mieux payer les travailleurs ». Mais ils vous répo...

Cet automne, madame la secrétaire d'Etat, des milliers d'enfants handicapés se retrouvent sans accompagnant, exclus de fait de l'école. À leurs parents inquiets, vous avez prescrit un remède, il y a quinze jours, ici même : un numéro – 0800 730 123 – qui permettait de résoudre 80 % des cas dans les vingt-quatre heures. « Voilà la réalité », avi...

autant de tentatives, au milieu des rendez-vous avec l'orthophoniste, le neurologue, et le psychomotricien. Enfin, le 21 septembre, à 9h51, un téléconseiller a décroché. Cathy a rempli un énième dossier, mais depuis deux semaines, plus rien, aucune nouvelle, encore moins d'accompagnant pour son enfant. La voilà, la réalité de terrain, comme vo...

et aux cinq millions de chômeurs, le banquier de l'Elysée délivre son secret : « traverser la rue ». Alors, chers amis de Jupiter, quand remettrez-vous les pieds sur Terre ?

Ma question s'adresse au ministre de la faïencerie. Mercredi dernier, le pays l'apprenait : pour leur palais, Brigitte et Emmanuel Macron vont acheter « 900 assiettes de présentation et 300 assiettes à pain, correspondant à l'idée du changement porté par la présidence ».

Je m'en félicite, même si j'ignore, pour ma part, à quoi ressemblent des assiettes à pain et des assiettes de présentation. Ce ne sont pas, à coup sûr, de vulgaires écuelles : il en coûterait, en effet, plus de 500 000 euros. Des démagogues s'en sont émus. De mon côté, je le dis tout net : un demi-million, cela n'est rien. Peu importe le prix,...

C'est vrai, les pauvres coûtent trop cher ! Leurs prestations sont un gouffre pour la nation. À nous d'aider le Président dans sa pédagogie, pour que les Français comprennent ce principe Macron-économique : quand on donne aux pauvres, c'est du gâchis ; quand on donne aux riches, c'est de l'investissement.

De ce côté, depuis un an, vous avez énormément investi. Votre gouvernement a supprimé l'impôt sur la fortune, diminué la taxe sur les dividendes, et en finira bientôt avec l'exit tax. Mais c'est pour le bien de la France. Et je suis confiant : le peuple est bon, le peuple est généreux. Après la hausse de la contribution sociale généralisée – C...

 « Les technocrates, si on leur donnait le Sahara, dans cinq ans il faudrait qu'ils achètent du sable ailleurs ». Et il poursuivait : « Eh bien voilà, on a laissé la SNCF à des technocrates ; c'était une superbe entreprise, ils nous l'ont bousillée. » Madame Borne, en 1997, vous étiez conseillère en charge des transports auprès du Premier minist...

Enfin, la dette de SNCF Réseau a plus que doublé. Voilà votre bilan ! Malgré cet échec, que proposez-vous aujourd'hui ? On prend les mêmes remèdes et on recommence, cette fois pour les voyageurs. Ce week-end, j'ai lu votre texte de loi. Il contient quatre-vingt-six fois le mot « concurrence », quatre-vingt-six fois ! Mais zéro fois le mot « ré...

Vous répétez après eux : « concurrence, concurrence, concurrence libre et non faussée ». Et tant pis si, depuis vingt ans, ce dogme détruit notre agriculture, notre industrie, nos hôpitaux.

Alors, je vous le demande, madame la ministre, quand abandonnerez-vous ce dogme pour nous offrir d'autres finalités, plus douces, plus tendres, plus humaines ?

Durant les vacances de Noël, la mère d'une amie, âgée de 90 ans, est tombée chez elle. Les pompiers l'ont conduite à l'hôpital d'Amiens, au service gériatrique. Dès son arrivée, les soignantes l'ont prévenue : « Nous ne sommes que trois pour trente patients. Nous n'aurons pas le temps de nous occuper de vous. » Cette promesse a été tenue. Si, d...

Souvent, cette vieille femme pleurait. Mais elle n'était pas la seule : les soignantes, elles aussi, pleuraient. Au fil de la semaine, elles se confièrent à mon amie : « Cet après-midi, nous avons eu une réunion de service. On a dit à notre chef qu'on n'en pouvait plus, qu'on faisait mal notre travail, que les patients étaient mal soignés. Ils ...