Les amendements de Frédéric Petit pour ce dossier

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Je suis heureux de constater qu'il existe sur ce sujet une différence profonde entre nous, car le programme de La France Insoumise propose non pas de renforcer les partenaires sociaux mais de créer un système parallèle ; je ne comprends donc pas bien ce que recouvre le soutien aux partenaires sociaux dont vous vous targuez. Deuxièmement, je ré...

Oui, ce qui signifie qu'elle payera 37 000 euros au lieu de 38 000 ou 39 000 aujourd'hui ! Elle n'est donc pas exonérée !

Parlons de chiffres : dans un marché de 6 000 milliards d'euros, on nous accuse de faire un cadeau de 4 milliards d'euros.

On nous accuse aussi d'abaisser le plafond de huit à trois PASS, mais c'est un effet collatéral de l'augmentation du plafond de base de un à trois PASS.

Oui, monsieur Jumel, nous fusionnons de nombreuses choses parce c'est ainsi qu'on pourra assurer la solidarité. On prétend que nous fragilisons le régime par répartition, mais au lieu d'avoir quatre ou cinq paniers sur la table, chacun défendant son propre panier, nous proposons de créer un seul grand panier qui recouvre 97 % des revenus et 99...

Réunir dans un seul panier 97 % des revenus de la France, parmi lesquels les revenus des cadres compris entre un et trois PASS, c'est renforcer la capi… pardon, la répartition.

La capitalisation a toujours existé. Messieurs, mesdames les auteurs de l'amendement, je ne sais pas trop comment on pourrait organiser ou favoriser un système par capitalisation. Celle-ci est un réflexe naturel, très individualiste. Le système par répartition est difficile et compliqué. C'est ce qui en fait un système peu commun, dont nous dev...

Profitons du calme pour continuer à discuter. Vous évoquez 325 milliards d'euros qui partiraient vers la capitalisation, alors que, je l'ai dit, le marché de la capitalisation représente au bas mot 6 000 milliards d'euros. En outre, ces 325 milliards, nous venons d'en affecter 97 % au régime général obligatoire. Nous ne laisserons tout au plus ...

Vous prévoyez dans votre programme un départ à 60 ans après quarante annuités. Avec des études dont la fin pourra s'échelonner entre vingt ans et vingt-huit ans, vous créez huit régimes.

Ce n'est plus Un jour sans fin puisqu'on a un petit exemple nouveau ! Monsieur Door, je voudrais revenir sur les 30 % de pension que perdraient les médecins libéraux au-delà de trois PASS – votre ami qui gagne 250 000 euros par an perdrait ainsi 2 400 euros par mois. À notre avis, quand on a une pension de l'ordre de 7 000 ou 8 000 euros par m...

Le système général est un régime solidaire chargé de réduire les inégalités ; au-delà de 8 000 euros par mois, on n'est pas obligé de garder le calcul proportionnel pour en arriver à des pensions du régime général à 15 000 ou 20 000 euros par mois. Jusqu'à 8 000 euros par mois, très bien ; au-delà, il faut rapporter les pertes que vous décrivez...

Je suis ravi que vous ayez parlé d'intelligence artificielle, monsieur le président Mélenchon : quand je nous vois, j'ai tendance à penser que l'intelligence artificielle n'a aucune chance face à la bêtise naturelle.

J'ai bien dit « quand je nous vois », nous tous ici depuis une semaine ! Je voudrais aussi préciser un point de vocabulaire : on ne parlera pas ici des retraites chapeaux, pas plus que de la retraite de Russie. Je ne vois pas ce que les retraites chapeaux viennent faire ici, puisqu'elles résultent d'un contrat entre une société et certains de ...

Vous le savez, puisque vous avez ce matin défendu des amendements tendant à instaurer un taux de remplacement de 75 % : le taux de remplacement tient compte, non des besoins, mais des mérites passés – que cela soit clair.

Si je comprends bien la logique de votre justification du statut spécial de la RATP, cela signifie que la société aime plus le machiniste de Paris que celui de Lyon – car c'est bien de cela qu'on parle aujourd'hui.

Si, d'ici trente ans, la RATP ne recrute plus de machinistes parce que tous les métros seront automatisés, il faudra bien que les pensions de ceux qui sont à la retraite soient financées par d'autres travailleurs.

Je suis ravi, chers collègues, de venir en séance un dimanche matin pour me demander si la France doit préférer le mot « identique » au mot « égal » ; ravi qu'on ait rassemblé la représentation nationale pour des débats d'une telle importance. On nous a traités d'amateurs…

… et de bricoleurs : rappelons que les bancs de la gauche ont voté par scrutin public que la France voulait un système « inéquitable ». Nous, nous irons jusqu'au bout !

J'en viens à l'amendement : vous nous demandez d'inscrire un chiffre – un seul – dans l'article 1er : 75 %. Or, aux articles 8 et 9, alinéa 7, vous obtiendrez les réponses que vous demandez. C'est là que ces chiffres doivent figurer, pas dans l'article 1er !

Il faut certes définir qui déterminera les modalités de calcul des pensions, à quel moment. Mais ce ne sera pas le rôle du Parlement, ce sera celui de la Caisse nationale de retraite universelle – CNRU – et des partenaires sociaux – ce qui est bien normal ; c'est d'ailleurs ce qu'Abroise Croizat avait décidé.