Les amendements de Gabriel Attal pour ce dossier

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L'inégalité des jeunes face à la réussite dans un environnement scolaire et universitaire complexe, l'obstacle qu'elle constituait à la réalisation de leurs aspirations étaient déjà clairement posés. Depuis quarante ans, que s'est-il passé ? Le nombre d'étudiants inscrits dans le supérieur a été multiplié par trois.

Aujourd'hui, la France en compte 2,6 millions. L'enseignement supérieur a poursuivi sa massification, et c'est heureux, parce que cela a permis, hier comme aujourd'hui, à une pluralité de profils, de talents et d'origines de contribuer à la réussite de la France. L'université est un lieu magnifique : un lieu d'histoire, où se succèdent chaque ...

Avis défavorable, pour les mêmes raisons que pour l'amendement précédent. J'avais d'ailleurs expliqué que je répondais ainsi à une série d'amendements tendant à préciser l'article 1er du texte.

Ils ont échoué à anticiper la pression démographique liée au baby-boom de l'an 2000. Cela fait dix-huit ans que nous savons cette génération plus nombreuse que les autres, dix-huit ans que nous la voyons évoluer dans l'enseignement scolaire, dix-huit ans que rien n'a été anticipé.

Les bacheliers de 2017 ont durement payé le prix de cet oubli. La plate-forme APB, qui constitua, lors de sa mise en place, un progrès pour l'affectation dans le supérieur, est ainsi devenue le support de la pratique la plus injuste et la plus arbitraire qui soit : le tirage au sort. J'ai rencontré cet été dans ma circonscription, à Issy-les-Mo...

Notre pays manque d'étudiants en master et en doctorat. Il doit pourtant élever son niveau de qualification pour former des jeunes aux nouveaux enjeux, aux nouveaux métiers, et les insérer durablement dans l'emploi. Le défi est donc de faire réussir le plus grand nombre en licence pour permettre à ceux qui le souhaitent de poursuivre leurs étud...

J'ai par ailleurs déposé un amendement visant à exonérer de la « contribution vie étudiante » les étudiants réfugiés ou demandeurs d'asile. Il me semble que, du fait de la difficulté de leur situation, très précaire, ils n'ont pas à s'en acquitter.

Le second amendement est justement lié à la suppression du régime étudiant de Sécurité sociale et au rattachement des étudiants au régime général de l'assurance maladie, dont le conseil d'administration prévoit aujourd'hui la représentation en son sein des seuls syndicats de salariés. Avec l'affiliation de plusieurs millions d'étudiants, il me ...

On est toujours dans le même débat. J'ai cité tout à l'heure la phrase de l'étude d'impact de ce texte qui précise que les dispositifs d'accompagnement pédagogique feront partie des informations données aux lycéens sur la plate-forme. Nous avons fixé un cadre qui exclut de dresser une liste dans la loi. Comme je l'ai opposé à l'opposition, je m...

L'avis est défavorable, pour les mêmes raisons que précédemment, car l'amendement porte sur le même sujet.

Madame Charrière, vous exprimez des préoccupations légitimes, et vous le faites avec conviction. Cependant, je vous demanderai de retirer cet amendement, pour les mêmes raisons que pour les amendements précédents : tous ces éléments ont été pris en compte et seront précisés dans les textes réglementaires.

Il est défavorable, madame Rubin. L'un des grands axes de la réforme consiste à dire « oui si », et non pas « oui mais ». En d'autres termes, on fixe un certain nombre d'attendus en vue de la réussite au sein d'une filière.

Une fois encore, il me paraît étrange de jeter le doute, le soupçon sur les universités, sur le système académique et sur les enseignants, comme si l'objectif des présidents d'université était de récupérer le moins d'étudiants possible et de les voir échouer ! Voilà une vision bien pessimiste. L'objectif est bien de faire réussir les étudiants....

Monsieur Hetzel, votre préoccupation est légitime. Il me semble d'ailleurs que Mme Le Grip l'avait exprimée en commission. Nous en avons débattu, mais l'amendement avait été retiré car nous devions y retravailler. Il faut bien entendu prendre en compte les spécificités de l'enseignement privé et les inscrire dans la loi. À cette fin, le Gouver...

Vous portez cette question de la sensibilité à la maîtrise de la langue française très au-delà du cadre du projet de loi, ma chère collègue : il s'agit de l'un de vos combats dans cet hémicycle, que vous avez récemment évoqué lors d'une séance de questions au Gouvernement. Nous sommes bien sûr tous ici d'accord sur ce point. La Constitution di...

Nous avons abordé ce débat en commission, mais vous n'avez pu défendre vous-même cet amendement, car vous présidiez la séance. Nous avons choisi de ne pas préciser dans la loi la nature des dispositifs d'accompagnement pédagogique, afin de ne pas rigidifier le texte. En outre, les attendus nationaux des filières de l'enseignement supérieur ont...

Telle est la réponse que je puis formuler. Je laisserai Mme la ministre la compléter. Je donne donc un avis défavorable à votre amendement, chère collègue, même si je souscris à la préoccupation que vous portez avec constance.

Madame Rubin, j'ai été ravi d'apprendre que vous déposiez une motion de renvoi en commission en sortant de l'examen du texte en commission, au cours duquel les membres de votre groupe n'ont formulé aucune proposition distincte de celles du projet de loi présenté par le Gouvernement et défendu par la majorité.

En effet, vous avez présenté des amendements visant à supprimer les mesures qu'il prévoit. On ne va pas très loin ainsi ! Nous avons adopté l'un de vos amendements visant à inscrire dans la loi, parmi les missions de l'université, l'épanouissement et l'ouverture au monde. Il s'agit d'une très bonne mesure et nous l'avons adoptée. Au reste, que...

J'en viens donc à une conclusion qui me déçoit énormément, car objectivement je ne m'y attendais pas : vous êtes favorable au tirage au sort. Peut-être considérez-vous qu'il s'agit finalement de la solution la plus juste ?