Les amendements de Gilles Carrez pour ce dossier

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Je soutiens cet amendement. En effet, ces dernières années, nous nous sommes battus, sur tous les bancs, pour essayer de freiner la croissance inexorable de ces crédits d'impôt. Le dernier dispositif était censé encourager le tournage en France de films de portée internationale, notamment du film d'un réalisateur français bien connu, qui était ...

Nous avons donc assisté à une véritable envolée de crédits d'impôt de toutes sortes. Avec l'aide de la rapporteure générale de l'époque, nous nous sommes battus en vain. Monsieur le rapporteur général, je vous ai entendu parler de lobby à propos d'un très modeste amendement. Nous avons affaire, en l'occurrence, à une pression considérable. Je s...

Au début des années 2000, ces crédits d'impôt n'existaient pas. Le cinéma français se portait-il beaucoup moins bien pour autant ? Je ne le sais pas. On a commencé par mettre en place le crédit d'impôt cinéma. Dès qu'il a été créé, on a dit qu'il faudrait également un crédit d'impôt pour les documentaires audiovisuels. Ensuite, on a majoré le t...

Nous qui connaissons malheureusement cette histoire, du fait de notre ancienneté dans cette assemblée, nous dénonçons une rupture d'égalité entre les secteurs industriels, soumis à des dispositifs différents.

Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, nous poursuivons l'examen de ce « turbo-collectif », de ce « collectif Blitz », comme l'appelle M. le rapporteur général, …

… et j'espère que la rapidité avec laquelle nous l'examinons ne va pas trop altérer la qualité de notre travail. Je tiens à évoquer rapidement les quelques problèmes posés par l'application de la contribution exceptionnelle sur l'impôt sur les sociétés et, surtout, à tirer de cette malheureuse affaire quelques enseignements pour l'avenir. Le p...

Après la décision de la Cour de justice de l'Union européenne de mai 2017, on a assisté à un enchaînement d'événements qui nous obligent à réfléchir : transmission par le Conseil d'État d'une QPC au Conseil constitutionnel ; constat d'une rupture d'égalité, d'une « discrimination à rebours » ; enfin, le juge constitutionnel, en application de s...

Il s'agit d'un point que j'ai évoqué tout à l'heure dans mon intervention au cours de la discussion générale. Et cet amendement a déjà été examiné la semaine dernière. Il serait plus sage d'étaler la contribution exceptionnelle sur deux exercices. Véronique Louwagie a développé tout à l'heure – il s'agit d'un sujet qu'elle connaît particulière...

Je ferai deux observations. Dans le cas des banques mutualistes, les filles détiennent la mère. Il s'agit, dans ces conditions, de tirer parti d'un régime spécifique prévu par le code général des impôts et qui permettrait, selon nous, d'éviter le régime de l'intégration fiscale, qui impose d'apprécier la totalité du chiffre d'affaires de façon...

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, le conseil des ministres a adopté dans la matinée de jeudi dernier le texte qui nous est soumis cet après-midi. Dans la foulée, le ministre, M. Le Maire, a été auditionné par la commission des fi...

Grâce à eux, en 2017, elle fait un bon résultat. Elle sera taxée au maximum et son comportement vertueux sera pénalisé : pas ou peu de remboursements, une contribution exceptionnelle maximale. Soit, à l'inverse, une entreprise dont les actionnaires voraces…

… ont exigé que la quasi-totalité du résultat soit distribué depuis 2013 sous forme de dividendes et qui, en 2017, réalise conséquemment un résultat nul, voire négatif : elle bénéficiera d'un maximum de remboursements. Derrière une telle injustice se cache quelque chose de beaucoup plus grave, et c'est pourquoi, monsieur le ministre, nous avon...

D'ailleurs, monsieur le ministre, si l'on ajoute 45 % à 30 % de prélèvement forfaitaire unique, cela fait 75 %. Or le Conseil constitutionnel a jugé il n'y a pas si longtemps que, au-delà d'un certain taux de cumul – vers 70 % ou 75 % – , l'impôt devient confiscatoire. Hormis ce problème juridique, que j'évoque au passage, quelle éclatante dém...

Je ne conteste pas l'héritage : il y a eu un engrenage fatal. L'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne de mai dernier a provoqué une question prioritaire de constitutionnalité et, le 6 octobre dernier, le Conseil constitutionnel, saisi par le Conseil d'État, a annulé la totalité de la taxe. Lorsqu'elle a été créée, en juillet 2012, ...

Mais Charles de Courson et moi-même avions tout de même dit que d'autres choix étaient peut-être possibles. Je me souviens très bien qu'il avait déposé un amendement visant à proposer une surtaxe à l'impôt sur les sociétés…

… et que j'avais moi-même proposé une généralisation de la retenue à la source – mais avec un taux beaucoup plus bas – sur les OPCVM. Comme je trouve que la surtaxe que vous proposez pénalisera la France, je trouvais alors inadmissible que la suppression pure et simple de la retenue à la source sur les OPCVM revienne à supprimer toute taxe sur ...

Nous n'arrêtons pas d'assister à des défaites fiscales qui pénalisent avant tout l'activité, l'emploi et l'investissement en France et en Europe ! Je souhaiterais que vous soyez beaucoup plus actif, monsieur le ministre, quant à l'harmonisation de l'assiette de l'impôt sur les sociétés. Depuis vingt ans que je suis dans cette maison, nous avons...

Le rapporteur général l'a dit, le président de la commission des finances l'a dit : comme eux, je conteste la manière dont notre commission est informée. Je reprends donc le fil précisément. En fait, nous n'avons eu aucune information sincère ou fiable, jusqu'à la mi-octobre. Dans son rapport sur le projet de loi de finances pour 2018, qui date...

Monsieur le ministre, dans la décision du Conseil constitutionnel, j'ai regardé à quelle date les différents avocats fiscalistes qui défendent les intérêts des entreprises ont envoyé leur mémoire au Conseil d'État : tous l'ont fait au mois de juillet.

Or je me souviens qu'au début du mois de juillet, nous avons eu à traiter des décrets d'avance et du décret d'annulation pour un autre héritage, le fameux héritage que vous avez tellement mis en avant, celui des 4 milliards de sous-budgétisation dans le budget pour 2017 fabriqué par le précédent gouvernement. Et vous vous êtes bien gardé, à l'é...