Intervention de Jean-Marie Sermier

Séance en hémicycle du vendredi 9 avril 2021 à 21h00
Lutte contre le dérèglement climatique — Après l'article 26

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

Il faut trouver les moyens de réduire les émissions de gaz à effet de serre – de plus de 100 millions de tonnes comme je l'ai indiqué tout à l'heure – , ce qui nécessite de suivre plusieurs orientations sur le logement et la mobilité. Notre collègue Vincent Descoeur a indiqué dans différents rapports qu'il convenait de ne laisser aucun reste à charge pour les dispositifs liés au logement.

Quant à la mobilité décarbonée, elle coûte plus cher et vous n'avez pas réussi à nous expliquer la façon dont nous allions massifier l'offre de véhicules à hydrogène ou électriques, dont les prix sont plus élevés. Vous ne pouvez pas laisser au bord du chemin toutes celles et ceux qui perçoivent un salaire au SMIC et qui ne peuvent pas s'acheter des automobiles à plusieurs dizaines de milliers d'euros, d'autant que le marché de l'occasion va s'effondrer puisque personne ne voudra acheter de véhicules à moteur thermique qui ne vaudront plus rien dans quelques années.

Le marché de l'occasion des véhicules décarbonés n'est quant à lui pas encore mature ; il est à peine existant. Il est à parier que les véhicules de deuxième main seront relativement onéreux. Il convient donc d'accompagner les plus démunis ; c'est pour cela que nous parlons de microcrédits et de prêts à taux zéro. Ce que disait M. Descoeur à propos du logement est également valable à propos de la mobilité : il faut agir sur le reste à charge, car on ne saurait accepter que ceux qui travaillent soient incapables de le payer.

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