Intervention de Jean-Baptiste Lemoyne

Séance en hémicycle du mardi 5 décembre 2017 à 15h00
Questions au gouvernement — Déplacement du président de la république en afrique

Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'état auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères :

Vous avez raison, madame la députée : l'avenir de l'Afrique est l'avenir de l'Europe, et vice-versa. C'est là une évidence de par la géographie, du cap Nord jusqu'à la ville du Cap, de par les échanges humains tissés et les défis communs à relever, en matière climatique, en matière de mobilité et en matière d'émergence, comme le disent nos partenaires du continent africain.

Pour relever ensemble ces défis, il nous faut bien entendu mettre l'accent sur la jeunesse, donc sur l'éducation. C'est le sens du message adressé par le Président de la République dans son discours de Ouagadougou, qu'il s'agisse de la scolarisation des jeunes filles – la France sera toujours au rendez-vous pour aider les États qui souhaitent y oeuvrer – , de la projection de campus ou, naturellement, du Partenariat mondial pour l'éducation, devant le conseil d'administration duquel Jean-Michel Blanquer se trouvait ce matin, sans oublier le rendez-vous important du 2 février prochain à Dakar.

Ces défis, nous les relèverons également à travers l'innovation. À Abidjan – où vous étiez aussi, madame la députée – , les Assises de la transformation digitale ont montré tout le dynamisme de l'écosystème numérique eurafricain : celui-ci permet de répondre à des défis en matière d'agriculture, avec l'irrigation des terres, de gouvernance, à travers l'accès aux données des citoyens, et de ville durable, sujet qui sera d'ailleurs au centre du sommet réunissant, en 2020, les chefs d'État français et africains. Ces thèmes, développés par le Président de la République, ont été au coeur du sommet entre l'Union européenne et l'Union africaine, lequel leur a donné un écho formidable dont nous ne pouvons que nous réjouir.

Le Président de la République a eu le mérite d'inciter à un changement des modes de représentation que l'on peut avoir du continent africain, à travers la modalité même d'élaboration des propositions. Votre parcours exceptionnel, madame la députée, est inspirant de ce point de vue. Je vous remercie donc pour votre contribution à ce nouveau partenariat.

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