Ma question s'adresse davantage à M. le secrétaire d'État : l'observatoire aura-t-il vocation à mesurer l'impact du secteur de la logistique ? En 2015, Emmanuel Macron, alors ministre de l'économie, et Ségolène Royal, alors ministre de l'écologie, m'ont confié la présidence de la commission nationale de la logistique qui, en mars 2016, a présenté une proposition de stratégie nationale dénommée « France logistique 2025 » dont deux des cinq chapitres portaient sur le numérique et sa contribution à la transition écologique au service d'une performance logistique.
Nous avons besoin, je le dis depuis plusieurs années, d'améliorer le traitement des données pour mettre fin à la mobilité désordonnée des marchandises. Rappelons que la France est extrêmement mal classée en matière de performances logistiques : elle occupe le seizième rang mondial et le huitième rang européen. Et cela est dû à sa faiblesse dans le déploiement du numérique, particulièrement dans les PME et chez les artisans, et dans le traitement des informations qui, s'il était optimisé, faciliterait l'organisation de la circulation des marchandises.
Nous disposons là d'un formidable levier et c'est la raison pour laquelle je demande à M. le secrétaire d'État s'il prévoit de s'orienter vers les experts, encore opérationnels, bien évidemment, qui ont œuvré au sein de la mission que m'avait confiée Emmanuel Macron ?