Intervention de Boris Vallaud

Séance en hémicycle du jeudi 1er février 2018 à 9h30
Reconnaissance comme maladies professionnelles des pathologies psychiques résultant de l'épuisement professionnel — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Un travail ancien a été réalisé à propos du burn-out et des maladies professionnelles. Vous demandez un rapport ? Nous en avons un : il a été adopté à l'unanimité dans cet hémicycle il y a à peine onze mois. Vous voulez des propositions ? Vous en avez : l'opposition – sur tous les bancs – en présente, mais vous refusez d'en débattre.

Vous prétendez, bien souvent, défendre le Parlement. Monsieur le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, il y aura probablement une réforme institutionnelle : après le parlementarisme rationalisé, vous avez inventé quelque chose de radicalement nouveau, que l'on pourrait appeler le parlementarisme frugalisé.

Déjà hier, en commission mixte paritaire, la sixième ordonnance modifiant le code du travail a été adoptée sans être débattue en séance. C'est extrêmement grave !

Vous nous annoncez que Mme Lecocq remettra un rapport sur cette question. Nous nous pencherons avec attention sur ses conclusions. J'espère que vous apporterez, de votre côté, la même attention aux conclusions de la commission d'enquête parlementaire sur la santé dans l'industrie, créée à l'initiative de Pierre Dharréville et du groupe GDR, qui – je n'en doute pas – abordera à nouveau ce sujet.

Vous avez des principes à géométrie variable, dont nous ne nous accommodons pas. C'est pourquoi nous voterons contre cette motion de rejet préalable.

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