Intervention de Philippe Bolo

Séance en hémicycle du mercredi 21 mars 2018 à 21h30
Programmation militaire pour les années 2019 à 2025 — Article 2 et rapport annexé

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Bolo :

Je tiens à soutenir l'amendement de mon collègue Cubertafon, que je trouve pertinent, en ma qualité de coprésident du groupe d'études inondations, risques naturels et calamités agricoles – et j'associe à mon propos mon collègue Philippe Michel-Kleisbauer, président du groupe d'études crises et risques majeurs.

Je viens de visiter l'école du génie d'Angers. Comme vous le savez, sur le territoire national, l'arme du génie prépare à la gestion des crises associées à certains risques naturels, notamment en matière de rétablissement des mobilités : franchissement, tronçonnage, etc. En outre, elle forme actuellement une unité d'intervention de réserve. Mes chers collègues, vous savez combien ces compétences sont essentielles à la résilience de nos territoires lors des inondations et des tempêtes. Ces compétences seraient davantage partagées si nos réservistes pouvaient y avoir accès. En effet, ils ne sont pas que des sentinelles armées.

Certains peuvent croire que cette montée en compétences coûterait cher. Ce n'est pas le cas, pour deux raisons. Premièrement, ces formations seraient dispensées dans des unités disposant déjà de formateurs et des équipements. Deuxièmement, il faut raisonner au coût global : l'intervention des réservistes formés contribuerait à la réduction des coûts pour les territoires paralysés par les risques naturels.

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