Madame la présidente, monsieur le ministre d'État, madame la présidente de la commission, madame la rapporteure, mesdames les rapporteures pour avis, mes chers collègues, d'échéance électorale en politique gouvernementale, la question des migrations est, au fil des années, nous le savons, devenue centrale dans le débat public.
Ainsi, monsieur le ministre d'État, avant l'examen de votre texte et comme beaucoup de mes collègues de la majorité, je me suis immédiatement mise à la tâche en multipliant auditions et visites de terrain en préfecture, en plateformes d'accueil, en centres d'hébergement, en cours de français langue étrangère, en entretiens d'examen de la demande d'asile, en audiences de la cour, en centres de rétention ou encore à l'étranger, avec vous monsieur le ministre d'État, dans un des pays sources : l'Albanie.
À l'issue de ce travail, j'ai une conviction forte, personnelle : en vingt ans, notre pays a créé malgré lui une machine accumulant les absurdités et se nourrissant de postures.