Intervention de Guillaume Garot

Séance en hémicycle du mardi 29 mai 2018 à 21h30
Équilibre dans le secteur agricole et alimentaire — Après l'article 15

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

L'amendement no 2451 concerne lui aussi l'éducation à l'alimentation. D'abord, en effet, il s'agit là d'une demande très forte qui s'est exprimée dans un grand nombre des ateliers des États généraux de l'alimentation, à la fin de l'année passée. En outre, les consultations que nous avons menées pour la préparation de cette loi avec les organisations professionnelles et syndicales ainsi que les associations ont également montré que cette demande d'une véritable éducation à l'alimentation était aussi très forte dans notre société.

Cet amendement vise à ce que, durant les parcours préparés par l'éducation nationale – et associant donc le ministère de l'éducation nationale – , l'école prépare les élèves en leur transmettant des repères fondamentaux, d'abord sur la qualité nutritionnelle d'une bonne alimentation, puis sur la lutte contre le gaspillage alimentaire, évoqué plusieurs fois ce soir, sur la nécessité de pratiquer une activité physique de façon régulière, mais aussi à ce qu'elle leur transmette les valeurs de l'alimentation – la valeur marchande et les valeurs économiques, bien sûr, mais aussi, comme je le disais tout à l'heure, des valeurs culturelles et patrimoniales très fortes, car l'alimentation est un lien social et elle est aussi ce qui nous constitue dans ce que nous sommes ensemble en France.

J'ai soumis cette proposition d'une véritable éducation à l'alimentation au long d'un parcours éducatif qui irait de l'école au lycée dans le cadre des ateliers citoyens que j'ai constitués dans mon département de la Mayenne et dont les sessions de travail ont réuni, comme je l'ai déjà dit, une centaine de citoyens, afin d'enrichir le projet de loi dont nous débattons ce soir. La question de l'éducation à l'alimentation a pris beaucoup de place et les citoyens de mon département, les Mayennais, m'ont dit – je le verse ce soir à notre réflexion collective – que cette éducation devait irriguer toutes les disciplines enseignées aujourd'hui et pouvant ensuite faire l'objet – pourquoi pas ? car il faut avoir un peu d'ambition – d'une option au baccalauréat.

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