Intervention de Jean-Christophe Lagarde

Séance en hémicycle du vendredi 1er juin 2018 à 21h30
Évolution du logement de l'aménagement et du numérique — Après l'article 24

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

Du reste, celui qui suit ce texte avait également suivi le projet de loi sur l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire, qui avait été examiné par la même commission.

Évidemment que ce ne sont pas des façons de faire ! Nous n'allons pas y passer la fin de la soirée, mais c'est la vérité : on ne peut pas, par un simple réflexe de cohésion entre groupes, rejeter ce qui vient d'être dit. En Conférence des présidents, chacun, à son degré, avec sa façon de s'exprimer, même M. Castaner, secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, a reconnu un problème d'embouteillage. Comme nous sommes encore ici pour quatre ans, la moindre des choses est de défendre cette institution. Or celle-ci, pour faire utilement le travail que lui demande le Gouvernement, doit fonctionner dans des conditions normales, et, en ce moment, ce n'est pas le cas.

Ce n'est pas une attaque contre le Gouvernement ni contre la majorité. C'est juste une défense de cette assemblée, qui doit faire oeuvre utile, pour vous aider à être utiles au peuple français. Que l'on s'oppose à vous, qu'on abonde dans votre sens ou qu'on amende le texte, on doit le faire dans de bonnes conditions. Or cela ne peut pas être le cas dans de telles conditions.

J'ai craint, à un moment, que le président Chassaigne ne fasse une demande de vérification de quorum – même si je crois que ce n'est plus possible. Je suis là depuis le début des travaux. Je ne pense pas qu'il soit sérieux d'aborder l'article 25 avant la levée de séance, madame la présidente, car nous pourrions à peine l'amorcer. C'est pourquoi je me suis inscrit sur l'article. Cet article est central pour la stratégie d'organisation du mouvement du logement social. Pas de chance car jusqu'à mercredi prochain, il n'y a qu'un seul moment où je ne pourrai pas être là – vous le savez, monsieur le ministre – : c'est demain matin, au moment où nous allons en discuter ! J'ai fait tous les efforts possibles pour être là matin, midi, soir et même pendant la nuit. Je manquerai un seul jour : au moment précis où l'on discute du coeur du projet de loi, sur lequel je voulais intervenir.

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