Intervention de Jean-Michel Blanquer

Séance en hémicycle du mardi 19 juin 2018 à 15h00
Questions au gouvernement — Réforme du système éducatif

Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale :

Madame la députée, cette question est évidemment très importante parce qu'au bout d'un an, on peut en effet commencer à faire le point.

L'éducation, nous le savons tous, est un sujet de long terme. C'est le sujet majeur d'une société qui veut davantage d'égalité, de liberté et de fraternité. Aujourd'hui, nous avons planté des graines et quelques premiers bourgeons ont éclos, que j'évoquerai très rapidement.

D'abord, c'est la priorité à l'école primaire. Nous le savons tous, la France doit consacrer l'essentiel de son énergie en matière d'éducation à l'école primaire, parce que cela conditionne la suite. Il est essentiel de savoir lire, écrire, compter et respecter autrui. Si nous voulons lutter contre les inégalités, nous devons en effet faire très attention à l'école maternelle, au cours préparatoire et au CE 1.

C'est pourquoi différentes initiatives ont été menées. D'abord, les assises de l'école maternelle. Ensuite, la scolarité obligatoire à trois ans, une décision historique que tous les pays étrangers regardent en ce moment : 25 000 enfants entreront à l'école maternelle alors qu'ils ne la fréquentent pas aujourd'hui. Cette décision est fondamentale dans la lutte contre les inégalités sociales.

Enfin, nous commençons à voir les premiers résultats, qui sont extrêmement encourageants, de la division par deux des classes de CP et de CE 1. J'aurai l'occasion de m'exprimer sur ce point dans quelque temps.

Mais nous ne devons pas occulter l'enseignement secondaire, car la réforme du baccalauréat constitue un élément essentiel de ce qui a été réalisé cette année. Cette réforme donnera tous ses effets entre maintenant et 2021, au travers des concertations qui ont lieu en ce moment et qui produiront les bouleversements souhaités.

Et puis, il y a l'enseignement professionnel. Vous le savez et vous l'avez rappelé, madame la députée, je l'ai défini comme étant ma deuxième priorité. De premiers accords ont déjà été signés avec les régions, pour commencer à mailler la France de grands campus professionnels.

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