Intervention de Catherine Fabre

Séance en hémicycle du lundi 23 juillet 2018 à 16h00
Liberté de choisir son avenir professionnel — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Je saisis l'occasion qui m'est ici donnée d'exposer, une fois encore, les raisons de notre fort attachement à l'article 1er. Vous avez raison, monsieur Dharréville, celui-ci est emblématique du projet de loi que nous défendons. Il importe d'en rappeler les principes.

Nous tenons beaucoup au passage au CPF en euros puisqu'il est, à nos yeux, la condition pour que l'utilisateur final ait un accès simplifié à la formation, et un CPF à sa main. C'est là, selon moi, un élément essentiel du succès de la réforme.

Quant au CPF de transition, il s'agit de 40 000 personnes par an, sur un total de 19 millions de personnes à former. Les ordres de grandeur sont donc loin d'être les mêmes.

Comme M. Lurton l'a observé, le compte sera renforcé pour les personnes les moins qualifiées. Cette mesure aussi va dans le bon sens puisque, vous le savez tous, la formation arrose aujourd'hui là où c'est déjà mouillé : on forme les gens déjà formés quand les personnes les moins qualifiées, elles, n'ont pas accès à la formation. Tout cela doit cesser, et c'est tout l'esprit de la réforme : un accès plus simple, à la main de l'individu, mais aussi plus équitable. Nous sommes donc, évidemment, tout à fait défavorables à la suppression de cet article fondamental.

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