Intervention de Jean-Paul Lecoq

Séance en hémicycle du jeudi 28 septembre 2017 à 15h00
Sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme — Après l'article 7 bis

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Certes, mais l'égoïsme n'entre pas dans les valeurs de la France. il nous faut donc nous intéresser à l'ensemble des pays.

Quid des djihadistes, des combattants, des mercenaires – ceux qui reviennent d'Ukraine, par exemple – partis se battre pour leurs idées, que je ne partage pas ? Ils deviennent apatrides, sans nulle part où aller. Souhaite-t-on que ces personnes se coagulent sur un territoire – je ne sais lequel – fassent armée et soient encore plus motivées pour se se battre contre nos démocraties ? Eh bien moi, je ne le veux pas !

Je m'efforce, par les décisions que nous prenons ensemble, de supprimer les causes, d'espérer en l'humanité. Je connais d'anciens soldats allemands qui sont aujourd'hui les premiers à combattre la résurgence du nazisme dans leur pays. Et on voudrait faire abstraction de ces comportements, considérer que l'humanité ne peut évoluer ? Eh bien moi, je reste confiant en l'humanité. Les gens reviennent ; on les contrôle, et on travaille avec eux. Ou alors cela voudrait dire que tout ce travail fait avec les préfets et les sous-préfets pour combattre l'islamisation dans nos quartiers n'aurait aucune valeur, ne servirait à rien !

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