Intervention de Fabien Roussel

Séance en hémicycle du mardi 16 octobre 2018 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2019 — Après l'article 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Il y a des organes de la presse écrite qui sont loin d'être aidés et qui ont beaucoup de mal à joindre les deux bouts et dès lors, en effet, la sagesse est d'organiser une discussion globale sur la question et non de supprimer cette aide certes individuelle mais qui aide la presse d'une manière générale. Je pense à des journaux comme L'Humanité, La Marseillaise ou, dans le Nord, Liberté Hebdo. Ces organes, qui participent du pluralisme de la presse, ont bien du mal à faire entendre leur voix. Je pense ensuite à tous ces salariés, ces journalistes, ces pigistes, ceux qui sont payés avec un lance-pierre, y compris dans ces grandes entreprises de l'audio-visuel détenues par quelques multi-milliardaires : ils sont bien contents de pouvoir compter sur cet abattement.

Ce n'est toutefois pas la bonne solution : il serait préférable que tous ceux que j'ai cités soient rémunérés correctement. C'est pourquoi je soutiens plutôt la proposition du rapporteur général : prenons le temps de discuter de toutes ces questions avec les représentants des journaux, des médias. Il faut créer les condition de l'existence et du pluralisme de la presse et de la rémunération correcte des salariés du secteur.

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