Intervention de Christophe Bouillon

Séance en hémicycle du lundi 5 novembre 2018 à 16h00
Projet de loi de finances pour 2019 — Écologie développement et mobilité durables

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

Il existe plusieurs manières d'analyser le présent texte. Je le ferai pour ma part en relevant trois défis actuels qui sont autant de questions essentielles : le premier, nous en avons déjà beaucoup discuté, est le « verdissement » des transports ; le deuxième, vous l'avez évoqué, madame la ministre, est le vieillissement de l'existant ; le troisième et dernier défi est le droit à la mobilité, un droit essentiel pour les citoyens français.

Le lien entre la question des transports et la lutte contre les changements climatiques n'aura échappé à personne. En effet, le secteur des transports représente environ 30 % de la consommation énergétique finale et même 40 % des émissions des gaz à effet de serre. Le rapporteur pour avis, Damien Pichereau, a rappelé les dégâts sanitaires occasionnés par la pollution de l'air en Europe – on avance en général le chiffre de 500 000 morts prématurées. La France, depuis quelques années, est souvent rattrapée par l'Union européenne et même condamnée par la Cour de justice de l'Union européenne concernant les moyens engagés pour lutter contre la pollution de l'air.

En ce qui concerne les transports, j'évoquerai deux outils. Le premier est la prime à la reconversion de véhicules. Il s'agit de « verdir », si j'ose m'exprimer ainsi, les moyens de transport. Ne faisons pas semblant de croire que ce type de prime est nouveau. Certains se souviennent sans doute des « Juppettes » ou, plus récemment, des primes à la reconversion destinées à favoriser le remplacement de véhicules qui consomment beaucoup de carburant et émettent beaucoup de gaz à effet de serre, par des véhicules à très faibles émissions.

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