Intervention de Sabine Rubin

Séance en hémicycle du lundi 12 novembre 2018 à 16h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2018 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

À moins que M. Dussopt n'ait servi de fusible face à notre colère prévisible ! Monsieur Darmanin, ayant vous-même été parlementaire, vous ne pouviez ignorer quelle serait notre réaction face à de tels délais d'examen.

Permettez-moi de préciser à nouveau l'aberration de ces délais pour que nos concitoyens et concitoyennes saisissent bien quelle est la considération du pouvoir exécutif à l'égard des parlementaires.

Nous avons eu moins de 24 heures pour analyser les 137 pages de ce budget rectificatif et pour l'amender en vue des débats en commission. Et les délais n'étaient guère supérieurs pour l'examen en séance, la date limite de dépôt des amendements étant fixée à samedi.

Mais s'il n'y avait eu que cela, nous aurions encore pu l'admettre, sachant pouvoir compter sur la grande disponibilité et l'extrême réactivité de nos collaborateurs ainsi que sur l'excellence de leur travail.

Le problème est que, pendant ce nécessaire temps de travail, nous-mêmes, députés, devions être en commission, afin d'examiner les articles non rattachés du PLF et, en même temps, dans l'hémicycle, pour défendre nos amendements sur la deuxième partie du projet de loi de finances.

Il est à rappeler que notre groupe parlementaire – et ce n'est pas le seul – , ne compte que deux députés en commission des finances. Or nous n'avons pas le don d'ubiquité et nous ne nous répliquons pas toujours sous la forme d'hologrammes.

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