Intervention de Barbara Bessot Ballot

Séance en hémicycle du mercredi 5 décembre 2018 à 15h00
Déclaration du gouvernement sur la fiscalité écologique et ses conséquences sur le pouvoir d'achat suivie d'un débat et d'un vote

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Bessot Ballot :

Depuis plus de trois semaines, nos concitoyens expriment leur colère sur tous les territoires. Cette colère, cette souffrance, nous les avons entendues, et nous y répondons. Tous, nous sommes allés à la rencontre des Français et de nos concitoyens dans nos circonscriptions. Nous avons été touchés par des histoires personnelles, par des situations difficiles qui, souvent, résonnent avec celles de nos familles, de notre entourage, et qui génèrent en effet une colère à laquelle nous avons commencé à répondre.

Nos concitoyens nous ont fait part d'inquiétudes et de revendications fortes, mais aussi d'espoirs : l'amélioration du pouvoir d'achat ; le fait de pouvoir vivre décemment de son travail et d'avoir un salaire digne ; la reconnaissance de la spécificité des territoires, notamment ruraux, de leur géographie et de l'éloignement de certains services publics ; la prise en considération des problématiques de mobilité et d'aménagement, car il n'existe pas partout de solutions alternatives à la voiture, ce qui pénalise les actifs qui se déplacent tous les jours pour aller travailler. Enfin, les seniors expriment leurs difficultés : en plus de devoir gérer, avec leur petite retraite, un budget contraint, ils ont parfois à assumer la charge de leurs parents et la précarité de leurs enfants.

Que nous disent-ils de plus qu'il y a dix-huit mois ? Qu'espèrent-ils, surtout ? Moins d'impôts et de taxes ; plus de services publics ; plus d'association aux décisions qui concernent leur quotidien et leur avenir ; plus de proximité et davantage d'écoute. Nous sommes nombreux, ici, à être issus de la société civile ; comme eux, nous avons pu avoir l'impression que le système politique était bloqué, que les méthodes employées n'étaient pas les bonnes, que l'immobilisme était de rigueur.

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