Intervention de Vincent Descoeur

Séance en hémicycle du jeudi 20 décembre 2018 à 21h30
Mesures d'urgence économiques et sociales — Article 3

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Si l'on peut se réjouir du rétablissement du taux de la CSG pour les retraités percevant moins de 2 000 euros, il convient de rappeler qu'il ne s'agit pas d'un coup de pouce au pouvoir d'achat, mais seulement de l'annulation d'une mesure injuste : il s'agit de corriger une erreur. Cette correction, malheureusement, ne concernera que la moitié des retraités ayant subi une hausse de la CSG. Nous vous avons répété que cette augmentation était injuste, mais nous ne vous avons pas fait douter. La proposition que vous faites ne peut pas nous satisfaire, parce que cette réponse n'est que partielle. La justice voudrait que vous décidiez d'étendre cette mesure à la totalité des retraités qui ont eu à souffrir de la hausse brutale que vous avez décidée.

Les retraités qui ont entendu le Président de la République déclarer que, « pour les retraités qui touchent moins de 2 000 euros », il annulerait « la hausse de la CSG subie cette année » risquent fort d'être déçus, lorsqu'ils constateront qu'il ne s'agit pas du montant de leur pension, mais de leurs revenus, et que la situation évoquée par le Président de la République ne valait que pour un célibataire. S'agissant du pouvoir d'achat des retraités, je regrette, comme l'ensemble de mes collègues, que vous ayez refusé d'examiner nos amendements qui proposent de réindexer les pensions de retraite sur l'inflation, ce qui aurait redonné du pouvoir d'achat à tous les retraités.

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