Intervention de Jean Lassalle

Séance en hémicycle du mercredi 30 janvier 2019 à 21h45
Prévention et sanction des violences lors des manifestations — Article 4

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

pour apporter un peu de paix à nos échanges.

Cette discussion intervient dans un contexte assez exceptionnel. D'abord, il y a eu l'affaire Benalla. Monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État – que je connais bien puisqu'il a été un très bon sous-préfet à Bayonne – , vous connaissez bien le Président. Il faut lui demander si cette histoire Benalla, avec ces quatre passeports, ne cache pas une affaire sérieuse. En tout cas, elle ne l'a pas aidé.

Ensuite, le Président ne s'y est certes pas bien pris, tout le monde l'a dit, mais, surtout, il y avait une grande colère dans notre pays, ce qui ne s'était pas produit depuis très longtemps. Les uns ne savaient plus manifester, ils en avaient perdu l'habitude ; quant aux policiers, ils n'étaient pas non plus habitués à connaître de pareils moments.

Comme je l'ai dit tellement de fois depuis vingt ans, il faut nous préparer, hélas ! Nous sommes entrés dans une ère révolutionnaire. Les temps que nous vivons, depuis une trentaine d'années, sont tout simplement insupportables pour une très grande majorité de nos compatriotes. Lançons des expérimentations et arrêtons de nous flageller. Nous y gagnerons davantage et nous redonnerons confiance aux Français.

Malheureusement, cette affaire est très loin d'être terminée. Et moi, je souhaite qu'elle se passe bien, comme toujours avec vous, madame la présidente et monsieur le ministre.

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