Intervention de Jean-Michel Mis

Séance en hémicycle du mardi 5 mars 2019 à 21h30
Débat sur la judiciarisation et la criminalisation de l'action militante

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Mis :

Depuis le 17 novembre dernier, en marge des manifestations qui ont lieu sur l'ensemble du territoire national, l'ordre public est menacé. Des casseurs se glissent dans les cortèges, mettent en danger les manifestants pacifiques, pillent des commerces, détruisent le mobilier urbain, dégradent des monuments de la République et attaquent nos forces de sécurité – policiers, gendarmes et même pompiers. Dans ma circonscription, à Saint-Etienne, près de 1 million d'euros de dégâts ont été recensés en trois mois, sans compter les pertes indirectes auxquelles ont dû faire face nombre de commerçants. De nombreux habitants, par crainte des violences, désertent les commerces. Quant aux commerçants eux-mêmes, ils doivent le plus souvent se barricader à chaque manifestation.

Nous devons nous interroger sur cette violence à laquelle assistent, impuissants, nos concitoyens. Comment pourrions-nous encore ignorer la transformation profonde et durable des conditions dans lesquelles certains pensent pouvoir exercer leur liberté de manifester au détriment de celle des autres ? Ne nous leurrons pas, mes chers collègues : le Gouvernement, tout comme notre majorité, agit dans le seul but de faire respecter la liberté de manifester,...

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