Intervention de Stéphane Demilly

Séance en hémicycle du lundi 3 juin 2019 à 16h00
Mobilités — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Demilly :

Le présent projet de loi, on l'a dit, est attendu de longue date, trente-sept ans après la loi d'organisation des transports intérieurs – LOTI – de 1982. Il a fait l'objet d'un long travail de concertation lors des Assises nationales de la mobilité. Espérons que ce travail préparatoire et le projet sur lequel il a débouché répondront au bout du compte aux attentes de nos concitoyens.

En effet, la mobilité est absolument indispensable à toutes les étapes de la vie. La présidente de la commission l'a rappelé : elle est nécessaire à tous les citoyens, quels que soient leur statut, leur âge, leur lieu de résidence, qu'ils soient actifs ou retraités, demandeurs d'emploi ou étudiants. Que l'on vive en ville ou à la campagne, dans une métropole ou dans une commune isolée, on a toujours besoin de se déplacer pour étudier, pour travailler, pour se soigner, pour mener une vie sociale ou culturelle épanouie. Même les nouvelles formes de travail – télétravail, coworking – ne feront pas disparaître la mobilité ; elles la feront simplement évoluer. La mobilité sur une courte distance et la logistique des derniers kilomètres, souvent parcourus en voiture, sont ainsi des enjeux essentiels.

L'objectif principal de ce texte est la disparition des « zones blanches » de mobilité. Or, quand on parle de zones blanches, je ne peux m'empêcher de penser à la téléphonie mobile... J'espère que nous serons plus efficaces en matière de mobilité qu'en ce qui concerne le téléphone portable – et internet, quoique dans une moindre mesure, les départements s'étant emparés de l'affaire : les réserves d'Indiens privés d'accès à la téléphonie mobile que je dénonce depuis quinze ans dans cet hémicycle sont toujours aussi nombreuses !

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