Intervention de Jean-Claude Leclabart

Réunion du jeudi 16 mai 2019 à 16h30
Commission d'enquête sur la situation et les pratiques de la grande distribution et de ses groupements dans leurs relations commerciales avec les fournisseurs

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Leclabart :

Concernant les fruits et légumes en grande distribution, on s'aperçoit qu'il y a deux méthodes d'achat dans les hypers : la centrale d'achat ou l'achat direct chez le producteur. Parvenez-vous à distinguer ces deux achats ? Aujourd'hui, avec l'évolution de la distribution ou pour des questions de proximité ou d'attrait commercial, les grandes enseignes ou les magasins eux-mêmes contractualisent, plus ou moins d'ailleurs, en direct avec les agriculteurs.

Sur le sujet des marchés mondiaux que vous évoquiez, moi, je vous ai toujours entendu dire que vous étiez défavorable aux arbitrages sur les marchés à terme. Considérez-vous que le prix qui doit être fixé avec un agriculteur qu'il soit en coopérative ou en négoce, doit être un arbitrage en fonction d'un cours mondial à l'annéel'année, à un instant T ? Tout a évolué, Professeur, y compris le marché mondial. Aujourd'hui, les coopératives et le négoce pratiquent les arbitrages financiers de marché à terme, c'est la réalité. Avez-vous toujours la même position qu'il y a trente ans ?

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