Intervention de Élisabeth Toutut-Picard

Séance en hémicycle du mercredi 12 juin 2019 à 21h30
Mobilités — Article 27

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Toutut-Picard :

Pour revenir sur les arguments qui viennent de m'être opposés, ce n'est pas parce que les associations agréées de surveillance de la qualité de l'air ne sont pas encore coordonnées entre elles qu'il ne faut pas appeler leur attention sur la cible à privilégier particulièrement, à savoir les très jeunes enfants. Certes, nous sommes tous sensibles à la pollution de l'air extérieur, mais nous savons maintenant que les jeunes enfants y sont particulièrement sensibles parce que leur organisme est en cours de développement ; nous savons que les mille premiers jours de la vie, qui vont de la conception à l'âge de 2 ans, sont une période d'extrême fragilité, parce que l'être humain réagit alors très mal à toute exposition aux perturbateurs endocriniens, mais également à la pollution atmosphérique.

À mon avis, l'un n'empêche pas l'autre : même si nous allons mettre au point un ensemble de mesures et d'organisations visant à structurer notre politique et les moyens à consacrer aux pollutions atmosphériques, la cible des jeunes enfants mérite d'être privilégiée et désignée comme telle aux associations agréées de surveillance de la qualité de l'air, qui sont censées nous protéger contre les pollutions atmosphériques. Donc, malgré l'avis défavorable, je maintiens mon amendement, car je maintiens ma position.

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