Intervention de Jean-Philippe Nilor

Séance en hémicycle du jeudi 13 juin 2019 à 21h30
Mobilités — Après l'article 1er b (amendements précédemment réservés)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Nilor :

Lorsqu'il n'y a pas de transfert modal possible – c'est le cas pour les outre-mer – , le voyageur n'a évidemment pas le choix. Mais, le plus souvent, il dispose d'une marge de manoeuvre. C'est alors que la volonté politique doit s'exprimer.

Au reste, j'ai été surpris de vous entendre vous référer aux outre-mer. Visiblement, on ne se souvient d'eux que pour défendre l'injustifiable, tandis que, lorsque nous intervenons à longueur de journée pour rappeler nos spécificités, on ne nous prend pas en considération. Le prix élevé des vols vers l'outre-mer est imputable non à la surtaxation mais à l'existence de marges élevées, à la constitution d'oligopoles et à l'existence d'ententes commerciales entre les sociétés qui font de la profitation sur le dos des consommateurs, notamment antillais. Autrement, comment expliquer qu'un vol Paris-Saint-Domingue, en République dominicaine, avec séjour tout inclus, soit moins cher qu'un simple billet Paris-Fort-de-France, alors que le kilométrage et les taxes sont les mêmes ?

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