Monsieur le rapporteur général, je concède que le coût budgétaire de cette mesure serait de l'ordre d'1 milliard d'euros par an, je l'ai écrit dans l'exposé sommaire ; je n'ai en rien tenté de le minorer.
Madame la secrétaire d'État, mon avis diffère du vôtre sur un point : lorsque ce dispositif de suramortissement a été instauré, il s'agissait d'investissement industriel. Les études de l'INSEE et d'EUROSTAT montrent que les investissements effectués depuis 2017-2018 n'étaient pas suffisamment orientés vers l'industrie ou la robotique, mais qu'ils profitaient aussi à des domaines très différents, comme du marketing éloigné, ont été pris en compte. Le dispositif de suramortissement que je propose ne concerne que les investissements industriels ou robotiques.