Intervention de Éric Bothorel

Séance en hémicycle du lundi 28 octobre 2019 à 16h00
Projet de loi de finances pour 2020 — Mission recherche et enseignement supérieur (état b)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Bothorel :

Comme l'a dit Olivia Gregoire, on entend un petit air de « Viva la start-up nation ! » sur tous les bancs – et c'est suffisamment rare pour être souligné. Le présent amendement est de même nature que ceux défendus précédemment, mais vise, pour ce qui le concerne, à porter à 120 millions d'euros la dotation de l'action 02 du programme 192. Pardon d'y revenir, mais je crois comprendre qu'avec le fonds deep tech, il est plutôt question de semi-conducteurs, de quantique, d'intelligence artificielle… On est donc très loin des programmes du type programme 192 qui tendent à irriguer les territoires. Or Olivia Gregoire l'a rappelé : 42 % des aides de Bpifrance sont consacrées à des entreprises hors métropoles.

J'entends bien que vous annoncez pour 2021 le passage des crédits dédiés aux aides individuelles à l'innovation à 120 millions d'euros ; eh bien, je vous propose de prendre cette mesure dès à présent et d'éviter ainsi les errements liés au gel – ou au surgel – des crédits, qui ramènerait leur montant à un niveau éloigné de celui auquel on peut prétendre pour alimenter un train d'entreprises, qui, demain peut-être, changeront d'échelle et deviendront des ETI, voire les vingt-cinq licornes que le Président de la République appelle de ses voeux pour 2025. Quitte à aligner des chiffres, on pourrait rappeler les 5 milliards d'euros annoncés par le chef de l'État et considérer qu'on n'a plus besoin des 100 millions d'euros dont il est question ici…

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