Intervention de Jean-Baptiste Moreau

Séance en hémicycle du mardi 3 décembre 2019 à 21h30
Transparence de l'information sur les produits agricoles et alimentaires — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau :

Non, mon cher collègue, ce n'est pas un professeur qui vous parle ! Depuis à peu près dix ans, pour abattre un animal selon le rite halal, il faut un bon de commande de viande halal. Aujourd'hui, les autorités sanitaires n'autorisent pas l'abattage rituel si vous n'avez pas un bon de commande remis par un client qui demande une carcasse abattue selon un mode rituel.

Par ailleurs, on parle toujours de halal, mais je rappellerai que l'abattage rituel concerne tant le halal que le kasher.

Quant aux raisons économiques, elles n'existent pas : le rythme de l'abattage rituel est plus lent et coûte donc plus cher aux abattoirs, qui n'ont absolument aucun intérêt économique à multiplier ces pratiques.

Enfin, depuis environ dix ans, les sacrificateurs sont agréés par le ministère, ce qui signifie que les personnes qui effectuent le sacrifice rituel dans les abattoirs sont contrôlées, évaluées et formées. Ce n'est donc pas la loi de la jungle : je le répète, l'abattage rituel fait l'objet d'une réglementation en vigueur depuis à peu près dix ans.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.