Intervention de Marietta Karamanli

Réunion du jeudi 26 octobre 2017 à 21h05
Commission élargie : finances - lois constitutionnelles - défense nationale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

Pour les députés du groupe de la Nouvelle gauche, les crédits de la mission « Sécurités » pour 2018 montrent la continuité de l'action engagée par l'État sous la précédente législature.

Au sein du programme 176 « Police nationale », les crédits de paiement des dépenses de personnel des actions « Ordre public » et « Sécurité publique », diminuent respectivement de 4 % et de 2 %. Cette baisse est pour partie compensée par une hausse d'environ 90 millions d'euros de dépenses de personnel de l'action « Police des étrangers et sûreté des transports internationaux ». Quels dispositifs sont-ils visés par ces redéploiements de crédits ?

Le renforcement de la lutte contre l'immigration irrégulière passe notamment par l'appui de notre pays aux polices des frontières des États européens où arrivent des routes migratoires. Une agence européenne dotée d'un corps de garde-frontières et de garde-côtes a été créée et le dernier Conseil européen a préconisé le renforcement des actions de lutte contre cette immigration irrégulière. Quels sont les moyens humains et techniques mis à disposition de cette agence par notre pays ?

Enfin, l'augmentation de 5 % des crédits de paiement du programme 161 « Sécurité civile » s'explique, pour une large part, par une hausse des crédits d'investissement qui font un bond de près de 30 millions d'euros. Les crédits alloués à la prévention et à la gestion des risques diminuent, eux, de 2 %. De leur côté, les crédits dédiés à la préparation et aux interventions spécialisées des moyens nationaux sont équivalents à ceux inscrits en 2017. Dans les deux cas, la situation apparaît contrastée alors même que de nombreuses installations à risque sont recensées dans notre pays. Monsieur le ministre d'État, notre pays dispose-t-il de moyens adaptés pour faire face à une éventuelle crise susceptible de toucher, entre autres, une des soixante installations nucléaires françaises ? Certaines de ces installations paraissent en effet plus vulnérables que d'autres alors que vivent non loin d'elles des populations nombreuses.

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