Intervention de Henri-Luc Thibault

Réunion du jeudi 11 juillet 2019 à 17h00
Commission d'enquête sur l'impact économique, sanitaire et environnemental de l'utilisation du chlordécone et du paraquat comme insecticides agricoles dans les territoires de guadeloupe et de martinique, sur les responsabilités publiques et privées dans la prolongation de leur autorisation et évaluant la nécessité et les modalités d'une indemnisation des préjudices des victimes et de ces territoires

Henri-Luc Thibault, ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts, membre du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) :

Nous avons examiné attentivement les conclusions de l'évaluation de 2011. Y figuraient, outre les propositions que vous venez de rappeler, celle d'inscrire le plan chlordécone dans un contexte plus large. Je crois avoir été missionné sur ce dossier parce que j'ai participé, il y a trois ou quatre ans, à l'audit budgétaire et financier du plan « Banane durable ». Nous avons remis à nos commanditaires un rapport, qui s'inscrit dans le contexte du plan Écophyto, destiné à préfigurer dans les Outre-mer un dispositif de certificat d'économie de produits phytosanitaires. Aujourd'hui, je travaille sur le plan chlordécone III : trois plans, déjà, sur des espaces qui se recouvrent et des thématiques qui se croisent.

Mon intuition est qu'il y a beaucoup de plans, lesquels non seulement se succèdent, mais sont, pour certains d'entre eux, concomitants : ils se rapportent à des sujets proches mais avec des moyens qui ne sont pas de même nature. L'évaluation, en tout cas, mettra l'accent sur ce point. D'ores et déjà, beaucoup de choses existent et sont, d'une certaine façon, l'expression du besoin d'une gouvernance améliorée.

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