Intervention de Bruno Millienne

Séance en hémicycle du jeudi 25 juin 2020 à 15h00
Versement de la prime de naissance avant la naissance de l'enfant — Article unique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Nous devons tous nous réjouir de la future adoption de la proposition de loi de notre collègue Gilles Lurton, qui, est, nous l'avons vu, transpartisane. D'aucuns oeuvrent dans cet hémicycle, depuis 2012 pour M. Lurton et depuis 2017 pour les petits nouveaux dont je fais partie, afin de corriger une erreur commise par le précédent gouvernement, qui avait fixé le versement de la prime deux mois après la naissance, ce qui n'a aucun sens car, bien évidemment, c'est avant la naissance que cet argent est nécessaire. Il nous aura fallu tout de même trois ans – et bien plus pour vous, monsieur Lurton – avant d'arriver à nos fins. Je regrette, madame la secrétaire d'État, que nous n'ayons pu y parvenir auparavant. Nous avons perdu trois ans, ce qui n'est pas normal pour une mesure qui relève du simple bon sens.

J'en arrive aux deux derniers amendements. Nos administrations ont déployé des trésors d'ingéniosité et de créativité pendant la crise du covid-19. Dans les situations d'urgence, elles savent comment agir. Or je considère que le versement de cette prime constitue une urgence pour les familles. C'est pourquoi j'aurais beaucoup aimé que l'on adopte au moins l'amendement de M. Naegelen.

Je regrette que ce beau moment transpartisan, et les travaux que nous avons menés pour y aboutir, soient entachés par le choix du 31 mars, une date qui me semble quelque peu lointaine. Je ne reviendrai pas sur les raisons invoquées, que j'ai d'autant mieux comprises qu'elles ont été développées par mon collègue Lurton, dont je connais l'honnêteté. Il n'empêche que ces dispositions auraient dû être applicables dès l'adoption de la loi. Nous pouvions accorder un délai jusqu'au 1er janvier, une date pertinente puisqu'elle correspond au début de l'année calendaire. Je regrette donc, madame la secrétaire d'État, que vous ayez choisi d'attendre trois mois supplémentaires.

Je remercie encore Gilles Lurton d'avoir défendu cette belle proposition de loi. Nous y serons enfin arrivés ! Gilles, merci pour tout. Si jamais vous êtes élu ce week-end – ce que je vous souhaite – ,…

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