Intervention de Vincent Descoeur

Séance en hémicycle du mardi 30 juin 2020 à 9h00
Questions orales sans débat — Ligne aérienne aurillac-paris

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

J'appelle l'attention de M. le secrétaire d'État chargé des transports sur la situation de la ligne aérienne d'aménagement du territoire Aurillac-Paris, dont l'exploitation a été suspendue le 23 mars dernier. Air France a récemment proposé une reprise des vols à compter du mois de juillet, à raison de trois rotations par semaine, ce qui est notoirement insuffisant eu égard à la situation d'enclavement dans laquelle se trouve la préfecture du Cantal, distante de la capitale de sept heures par le train et de six heures par la route – soit douze heures, dans le meilleur des cas, pour un aller-retour Aurillac-Paris.

Si le département gestionnaire de cette ligne a bien évidemment validé le projet et le principe de la reprise, force est de constater que les horaires proposés, notamment un retour de Paris en milieu d'après-midi, sont inadaptés à une clientèle de chefs d'entreprise et de décideurs économiques, qui ne sauraient se satisfaire d'un séjour de quelques heures à Paris.

C'est pourquoi je sollicite une fois encore, monsieur le secrétaire d'État, votre soutien et celui de l'État pour obtenir de la compagnie aérienne, dans les meilleurs délais, un retour à un fonctionnement normal conforme au cahier des charges de l'OSP – obligation de service public – , sans lequel on compromettrait la reprise de l'activité économique et le lancement d'une saison touristique dont le Cantal attend beaucoup.

Nous craignons aussi que ce retour à la normale soit assorti d'une demande de la compagnie d'un accompagnement financier supplémentaire des collectivités, et cela d'autant plus que le taux de remplissage de notre avion, qui était très satisfaisant, dépend désormais d'une reprise aléatoire de l'activité économique. Il est indispensable que l'État accompagne les collectivités gestionnaires dès lors qu'elles seraient confrontées à un surcoût.

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