Intervention de François-Michel Lambert

Séance en hémicycle du mardi 30 juin 2020 à 21h30
Projet de loi de finances rectificative pour 2020 — Avant l'article 2 (amendements appelés par priorité)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Par ailleurs, comme vous l'avez évoqué, madame la secrétaire d'État – je vous rejoins sur ce point – , les produits finis, bien souvent, ne sont malheureusement plus fabriqués en France, tandis que les réparations se font à 100 % en France, sur nos territoires, dans nos quartiers. Au moment où nous voulons aider, sauver ou renforcer l'économie de nos territoires, une telle mesure réinjecterait de la microactivité.

En outre, l'amendement me semble répondre parfaitement à la demande de la Convention citoyenne pour le climat. Si cette dernière nous appelle à privilégier les produits réparables, il faut que nos concitoyens voient un intérêt économique à faire réparer leurs biens.

De surcroît, cet amendement ne représente pas un coût extraordinaire – en tout cas, il coûterait moins cher que nombre de niches fiscales. Il existe d'ailleurs plus de niches fiscales aidant les contribuables aux gros revenus à éviter de payer l'impôt que de niches fiscales destinées à accroître le pouvoir d'achat de ceux qui ont peu de revenus.

Cet amendement, largement soutenu par les ONG et tous ceux qui se mobilisent sur ce sujet, me semble donc tout à fait cohérent.

Enfin, il n'a pas été écrit avant-hier : il est issu de plusieurs années de réflexions et d'un travail précis visant à répondre à ces enjeux. S'il n'est pas adopté ce soir, ce sera dommage mais il reviendra et il le sera un jour !

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