Par ailleurs, j'ai été surprise, monsieur le Premier ministre, que l'Europe soit la grande absente de votre déclaration de politique générale. Certes, le Président de la République a été à l'initiative, avec l'Allemagne, d'un pas majeur – je le dis sincèrement – vers un mécanisme de solidarité, à savoir l'emprunt que l'Union européenne va lever pour l'ensemble des États membres. Mais l'Europe s'est construite sur la crise majeure qu'a représentée la seconde guerre mondiale, et la présente crise, de même que chacune des précédentes, doit lui permettre de passer un nouveau cap.
Monsieur le Premier ministre, il faut réformer les règles de la concurrence en Europe.